Fria: une fausse alerte crée la psychose !

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Depuis le dimanche 22 mars, jour du double scrutin en Guinée, une rumeur de mauvais goût s’est emparée de la ville de Fria.

Des personnes font croire que la prison civile est en phase d’être attaquée par des citoyens dont les proches ont été arrêtés lors des échauffourées qui ont opposé jeunes pro et anti élections. 

En réalité, c’est loin d’être le cas puisque le juge de paix, Mamadou Yaya Barry, dit ne jamais avoir été informé d’une telle menace.

« C’est ma première nouvelle depuis la fin du scrutin. Le régisseur est tout le temps avec nous mais il ne nous a jamais fait cas de menace d’attaque de la prison civile » s’est-il étonné.

Pourtant, comme une trainée de poudre la rumeur accusant principalement les commerçants, a créé une psychose chez les citoyens. Pour preuve, hier mardi, des femmes étaligistes ont été sommées de plier bagages au risque de se faire attaquer par des loubards qui prétendent de part et d’autre, être prêts à sauver le marché et la prison civile.

Aux dernières nouvelles, neuf personnes arrêtées en marge des manifestations de la  veille des élections, ont été transférées à Boké pour dit-on, mesure de sécurité.

La prison civile est vide, il n’ y a aucun prisonnier à libérer. Quel intérêt aurait-on à s’attaquer à elle?

Des jeunes de Fria ont l’habitude de profiter d’événements troublants pour saccager la prison et libérer leurs amis qui y séjournent. Mais ces jeunes n’agissent ainsi que sous la présence menaçante d’agents de service de sécurité venus d’ailleurs.

Puisque cette fois-ci, une telle situation ne se pose, la prison ne court aucun risque.

Djénabou Batco Diallo pour friaguinee.net

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