Depuis le lundi 12 février 2018, les personnels en situation de classe sont en grève dirigé par Aboubacar Soumah.
Dans la cité de l’alumine ce mot d’ordre de grève est suivi dans certains établissements et dans d’autres la présence de peu d’enseignants est constaté par friaguinee.net . Au lycée Amilcar Cabral, on trouve 3 enseignantes sur 12 programmés avec une cinquantaine d’élèves présents. Au complexe Josip Broz Tito 8 enseignants sur 20 programmés sont venus pour un effectif de 108 élèves présents qui sont dans les différentes classes d’examen. Quant au collège Hadja M’mah Camara, 4 enseignants sur 20 programmés étaient au rendez-vous mais aucun élève n’était présent, dans les écoles privées, aucun enseignant n’est venu mais la présence de peu d’élèves est constatée.
Dans toutes ces écoles visitées, tous les encadreurs où les membres de la direction sont dans leur bureau.
« C’est vrai qu’on dit que cette grève est illégale mais c’est suivi par tous les enseignants, nous les encadreurs chaque jour nous sommes là mais presque les enseignants ne viennent pas en majorité » a déclaré Oumar Aissatou Diallo, Directeur des études à Tito.
Ces quatre jours successifs sans cours dans les écoles guinéennes jouent négativement sur la formation des élèves , raison pour laquelle les parents d’élèves invitent le gouvernement à rencontrer les syndicalistes afin de trouver un terrain d’entente.
« Je demande au gouvernement de tout faire pour se comprendre avec les syndicalistes afin de trouver une solution à cette crise qui paralyse l’éducation guinéenne depuis le lundi sinon ce sont nos enfants qui perdront à la longue » a regretté Abdoulaye Sylla parent d’élève.
Cette grève qui est aujourd’hui considérée comme illégale est suivi sur toute l’étendue du territoire national.
Nous y reviendrons.
Mohamed Kolya Bangoura
Tel : 624 94 35 44