L’appel du ministère en charge de l’éducation, au lieu de motiver les enseignants à reprendre le chemin de l’école, n’a fait qu’empirer la situation dans la ville des agrumes.
Ce lundi matin, de Tafory à Bamban en passant par Karavancérail, toutes les écoles sont quasiment fermées, seuls quelques élèves des classes d’examen rodent dans les alentours dans l’espoir de voir un enseignant se diriger vers eux.
Interrogés, des enseignants disent ne pas être satisfaits de la légère augmentation annoncée par le gouvernement à compter de la fin du mois de février.
« La soit disante augmentation qu’ils ont annoncé ne nous satisfaits pas, on n’est mal payé, et tant que nous n’obtenons pas les 40% nous ne reprendrons pas les cours » a lancé un enseignant visiblement très remonté qui a requis l’anonymat.
Les élèves eux, ne souhaitent que la reprise des cours.
« Moi tout ce que je veux, c’est la reprise des cours. Il faut que l’Etat comprennent les enseignants dans l’intérêt des élèves » souhaite Mamadouba Bangoura.
A rappeler que c’est le 12 février 2018 que cette grève a été relancée par le dissident Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.
Soriba Youla Sankhon, correspondant à Kindia