Depuis que le mot d’ordre de grĂšve est dĂ©clenchĂ© le 12 fĂ©vrier dernier par le SLECG (Syndicat des Libres Enseignants et Chercheurs de GuinĂ©e)  avec Ă sa tĂȘte gĂ©nĂ©ral Aboubacar Soumah, certaines Ă©coles privĂ©es ne l’ont pas suivi Ă la lettre. Bien que le dĂ©but fut pĂ©nible pour elles, ces Ă©coles profitent des jours habituels pour dispenser les cours.
Mal perçu par les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques, qui eux n’en bĂ©nĂ©ficient guĂšre, finissent par jeter des pierres dans l’enceinte de ces Ă©tablissements pour les mettre en sens dessus dessous et perturber les cours.
Pour Ă©viter ces rififis, les chefs d’Ă©tablissement ont entrepris d’autres mesures pour passer sous le drap. Ne pas venir en uniforme scolaire, eviter de porter des sacs Ă dos en venant Ă l’Ă©cole et toujours ĂȘtre Vigilant pour ne pas se faire remarquer. L’alibi des enseignants et chefs d’Ă©tablissement est simple, ils se disent ne pas ĂȘtre sous l’Ă©gide de la fonction publique, leurs salaires dĂ©pendent du nombre d’heures de cours dispensĂ©s. Pour Ă©viter d’ĂȘtre dans l’oeil de la Direction PrĂ©fectorale de l’Education, aucun enseignant n’a voulu se confier Ă notre micro.
Pendant que d’autres Ă©coles restent cloitrer en cette pĂ©riode de grĂšve, certaines aussi font un coup en douce pour juste une question de sou.
Soriba Youla Sankhon, correspondant Ă Kindia
Tel : 620 99 14 78
