Depuis l’ouverture des classes en septembre dernier, l’année scolaire 2017-2018 a connu beaucoup de perturbations après une grève générale et illimitée lancée en novembre et février dernier. Ce qui a mis les élèves guinéens en retard.
Face à cette situation, les responsables en charge de l’éducation nationale ont élaboré un nouveau calendrier scolaire qui permettra aux élèves et aux enseignants rattraper les cours perdus.
A l’élémentaire tout comme au secondaire les compositions du 2e trimestre ont été supprimées pour avoir 5 jours de Cours perdus, les congés de Pâques aussi ont été supprimés et les activités d’enseignement et apprentissage se poursuivront jusqu’au 30 mai 2018 au lieu de 12 mai prévu par l’ancien calendrier cela aussi permettra d’avoir 20 jours de plus ouvrable. La composition du 3e trimestre pour les classes intermédiaires se feront du 31 mai au 9 juin, la proclamation des résultats des classes intermédiaires qui était prévue le 31 mai se fera désormais le 16 juin. Quant aux examens nationaux, ils débuteront le 18 juin et prendront fin le 3 juillet sur toute l’étendue du territoire national. La fermeture des classes est prévue le 5 juillet au lieu du 20 juin. Les vacances débuteront à partir du 5 juillet et la réouverture des classes sera à partir du 14 septembre prochain.
Face à ce réaménagement les élèves de la cité de l’alumine ont exprimé leur joie.
« Vraiment aujourd’hui c’est la joie qui m’anime du fait qu’ils ont changé le calendrier scolaire qui me permettra de finir mon programme à l’école, vraiment c’est une joie pour moi je remercie le ministre de l’Enseignement et l’ensemble des membres de son département pour l’analyse qu’ils ont fait pour nous » se réjoui Moussa Bangoura élève de la terminale sciences sociales au lycée Amilcar Cabral.
Les enseignants saluent cette initiative du ministère de l’éducation nationale
« Je suis très satisfaite aujourd’hui du nouveau calendrier scolaire qui est bon pour les enfants, c’est une bonne idée que le ministère de l’enseignement a avancé. Même si je suis enseignante aujourd’hui, je suis aussi parent d’élèves avant tout. C’est la Guinée qui gagne alors nous sommes prêts à aller jusqu’à la date indiquée par le ministre » a laissé entendre Hassanatou Barry, enseignante à l’école primaire Aviation 1.
Ces perturbations ont causé des dégats matériels dans la capitale et quelques préfectures. Le gouvernement à travers le ministère en charge de l’éducation nationale doit donc faire tout pour éviter une telle crise en Guinée, estiment plusieurs observateurs.
Mohamed Kolya Bangoura
Tel : 624 94 35 44