Le 23 mars de chaque année l’humanité célèbre la journée internationale de l’eau. C’est ce jeudi qu’elle a été célébrée sur toute la planète.
Sans surprise la rareté d’eau est constatée dans plusieurs endroits du monde, une chose qui joue négativement sur la vie de l’homme.
Considérée comme le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest à travers son hydrographie , la Guinée est l’un des pays où ce problème se pose avec acuité. Selon les spécialistes, cela est causé par la coupe abusive du bois qui nous conduit vers la sécheresse notamment celle des cours d’eau.
A Fria comme dans plusieurs régions de la Guinée ce phénomène est un visible par tous.
« C’est un regret pour moi aujourd’hui de voir la Guinée dans cet état. Malgré sa potentialité la population a du mal à trouver de l’eau potable. L’eau étant le pilier de tout être vivant, si sa rareté continue de cette manière alors ça serait fatale pour la population »regrette Moussa Doumbouya, citoyen du quartier Aviation 1.
Face à la disparition de la faune et de la flore qui est la principale cause de ce manque criard d’eau, le retour de la « loi Fria » est sollicité.
« La Coupe abusive du bois est un phénomène très pratiqué et aujourd’hui il est difficile de convaincre un paysan qui ne tire un revenu source de revenu que dans cette pratique. Pour cela, si on ne peut pas interdire la coupe de bois on doit appliquer obligatoirement une loi qu’on appelle la ‘’loi de Fria’’. Avec cette loi met un enfant au monde tu plantes un arbre. Avec des milliers de naissance qu’on enregistre aujourd’hui, cela nous permettra de renforcer nos forêts pour que nous puissions avoir de l’eau à notre soif » propose Mariatou Cissé.
Face à ces multiples problèmes causés par certains paysans, le gouvernement à travers le ministère de l’Environnement doit prendre toutes les mesures pour rétablir ‘‘la loi Fria’’ pour éviter la sécheresse.
Mohamed Kolya Bangoura
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