Reliant la capitale Conakry à la région administrative de Boké et quelques pays de la sous-région notamment la Guinée Bissau et le Sénégal, les ponts de Tanènè construits il y a plusieurs décennies, se trouvent dans un état de délabrement poussé.
Ainsi, chaque année des travaux de rafistolages y sont effectués, une situation très difficile pour ces usagers qui peuvent faire trois à quatre heures d’entente dans une longue file d’embouteillage.
Les usagers de la route Fria-Conakry ne sont pas à l’abri de ce calvaire car il est impossible de rejoindre l’une ou l’autre ville sans traverser ces ponts.
Même si les travaux y sont effectués pour la sécurité des usagers, certains fustigent tout de même les horaires de travail.
« Ce que fait le gouvernement est certes une bonne chose mais le moment choisi pour effectuer les travaux n’est pas favorable aux usagers. Hier j’ai quitté Conakry à 10 heures, arrivé au niveau des quatre ponts, nous y sommes restés jusqu’à 18 heures. Ça c’est très difficile pour les usagers, ils n’ont qu’à revoir les heures de travail » déplore André Léno.
Même son de cloche chez les chauffeurs qui, eux aussi ont parfois des passagers très fragiles.
« Nous les chauffeurs nous souffrons beaucoup au niveau des ponts. Même si nous avons des passagers, nous sommes obligés de prendre du retard pour éviter de tomber sur le blocage du pont. Je demande au gouvernement de revoir l’heure des travaux parce que dès fois nous transportons des malades ou des personnes âgées dont il est difficile de faire attendre » renchéri le chauffeur Mohamed Soumah.
Ces multiples réparations doivent interpeller les décideurs afin de les remplacer par des ponts modernes comme ce fut le cas du pont de Boffa ou d’autres ouvrages.
Hadiatou Barry
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