Ce Mardi 6 octobre 2020 aux environs de 5 h eures du matin, les femmes veuves des travailleurs de Rusal ont ralliĂ© la devanture de l’usine pour se faire entendre.
Accusant la sociĂ©tĂ© de les avoir abandonnĂ© aprĂšs les dĂ©cĂšs de leurs Ă©poux respectifs, ces femmes demandent des mesures d’accompagnement, les pensions et les assistances financiĂšres de leurs Ă©poux.
GĂȘnĂ©e par leur prĂ©sence Ă la devanture de l’usine, la prĂ©fĂšte Hadja Gnalen CondĂ© les a rejoint vers 7 heures pour tenter de les faire revenir Ă la raison. AprĂšs plusieurs minutes de tractations, la PrĂ©fĂšte a rĂ©ussi Ă les dĂ©placer pour sa rĂ©sidence privĂ©e.
Là , pendant plusieurs heures, des échanges ont eu lieu à huis clos. A la sortie de la rencontre, la porte-parole du groupe a dévoilé à friaguinee.net, les engagements pris par la PréfÚte.
<< Toutes les femmes que vous voyez derriĂšre moi sont des veuves, des femmes des travailleurs de l’usine Rusal dĂ©cĂ©dĂ©s pendant la crise. Nous sommes venues rencontrer l’autoritĂ© pour lui faire part de notre souffrance, de nos revendications. Nous voulons les droits de nos maris, leurs rĂšglements, leurs pensions ou leurs assistances. Depuis qu’ils sont dĂ©cĂ©dĂ©s nous sommes dans la misĂšre, nos enfants n’ont pas pu terminer les cours cette annĂ©e encore pour non-paiement de leurs frais de scolaritĂ©. Su ce, Mme le Prefet nous a demandĂ© de patienter jusqu’au mois de novembre, d’aprĂšs elle, ce mois lĂ , nous allons ĂȘtre payĂ©s. Nous l’avons entendus et acceptĂ© sa proposition >>, a expliquĂ© Ramatoulaye Bah.
Selon ces femmes, depuis 2012, l’assistance octroyĂ©e aux travailleurs pendant cette crise provoquĂ©e par l’arrĂȘt des activitĂ©s, est bloquĂ©e dĂšs le dĂ©cĂšs du bĂ©nĂ©ficiaire et ce, sans aucune mesure d’accompagnement.
Alimou Gaoual Bah pour friaguinee.net