La justice de paix de Fria a organisé ce jeudi une réunion d’urgence dans les locaux du commissariat central .
Réprimer les multiples cas d’accidents de circulation causés par les engins à moteur dans la cité de l’alumine était l’objectif de cette réunion instituée par le juge de paix Mandjou Keïta.
La rencontre dirigée par le juge Boubacar Camara a connu la présence des sages, des agents du commissariat central, les syndicats des transporteurs, de la mécanique générale, et des taxis-motos.
A l’entame, le juge a initié les collaborateurs sur les motifs de cette réunion.
« Nous vous avons réunis aujourd’hui sous instruction du juge de paix de Fria pour qu’ensemble nous prenions des mesures pour ne serait-ce que réduire les cas d’accidents de circulation dans notre préfecture. Les infractions routières sont les principales causes de cet état de fait, la loi sera donc appliquée avec toute sa rigueur à tout coupable d’un quelconque accident de circulation » affirme le juge Boubacar Camara.
Pendant l’entretien, des mesures correctionnelles prévues par le législateur ont été prises pour que les infractions routières diminuent dans la ville de Fria.
« Tout conducteur d’engin à moteur pris : dans un état d’ébriété, sans permis de conduire, sans une paire fermée, en surcharge, en excès de vitesse, en stationnement gênant, pour les motards sans casque sur la tête ; connaitra la rigueur de la loi. Tout cas d’accident de circulation de quelque nature que ce soit sera directement déféré à la justice pour comparaître devant le juge » énumère le juge Boubacar Camara.
Le contrôle de toutes ces infractions sauf le port du casque commencera le lundi 16 avril prochain.
La date butoir pour les casques est après une doléance demandée par les syndicats, prévue pour le lundi 23 avril prochain.
Le commissaire Kalil Soumah du commissariat central de Fria a quant à lui promis de faire respecter les dispositions prises par la justice
« Nous commencerons tous ces contrôles lundi prochain comme prévu par monsieur le juge, je vous rassure que toute personne prise en infraction sera déféré en justice pour comparaître devant les juridictions compétentes » a-t-il déclaré.
Selon le juge Boubacar Camara, le législateur a prévu dans le code pénal article 216 que « tout détenteur d’engin à moteur, auteur d’un cas d’accident meurtrier involontaire devra écoper d’une peine minimum allant de un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende allant de un à dix millions de francs guinéens.
Fodé Gouly Camara
Tel: 621 26 66 21