Une mission de médiation du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée était ce mercredi matin à Labé pour tenter de mettre fin à la crise syndicale qui mine l’université.
Selon le chef de la mission, le préfet aurait interdit la tenue de leur assemblée générale.
« Après qu’on se soit présenter à monsieur le gouverneur, à madame l’inspectrice de l’éducation, à madame la directrice préfectorale de l’éducation ; aujourd’hui à midi le général du bureau préfectorale du SLECG nous a dit que le préfet souhaiterait nous rencontrer dans son bureau. A 14 heures 30 nous nous y sommes rendus. Nous avons trouvé un parterre de cadres. Le préfet dit qu’il nous a appelé parce qu’il a vu un sms truffé de faute qui circule et qui demande une assemblée. Il dit que cette assemblée générale n’aura pas lieu. j’ai dit compte tenu de sa position en tant que première autorité, s’il dit que l’assemblée n’aura pas lieu, c’est son plein droit de le dire. Mais nous nous pensions qu’un responsable qui connaît effectivement son travail, un administrateur impartial ne devrait pas s’ingèrer dans les affaires syndicales. Je lui ai dit la vérité dans le blanc de l’œil. J’ai dit qu’un commis de l’État de son rang de préfet doit avoir vraiment les pieds sur terre en faisant ce qui se doit. Il est préfet de Labé pour un temps éphémère. Il a succédé à d’autres, c’est un autre préfet qui doit le succéder » a expliqué Oumar Tounkara.
Certains enseignants ont voulu forcer la situation mais les services de sécurité les ont dispersé à coup de gaz lacrymogène.
Fatoumata Diallo
Correspondante à Labé