Par ignorance pour les uns, par ressentiment contre le locataire du palais Sékhoutouréya pour le plus grand nombre, les opposants au régime du Professeur Alpha Condé se sont lancés dans une futile et ridicule campagne visant à travestir, à dénaturer son affirmation de vouloir gouverner autrement au cours de ce sextennat.
Contrairement à ces olibrius qui pensent que cette déclaration du premier Président de la 4ième République est un aveu d’échecs ,le Peuple, dans sa majorité , y découvre plutôt l’humilité d’un homme, qui , reconnaissant que l’action humaine ne sera jamais parfaite , se propose de mieux agir en corrigeant les insuffisances d’un passé qui aura pourtant connu d’importantes réalisations.
Face à une jouissance abusive d’une liberté d’expression truffée d’impertinence, de mensonges et d’injures grossières à l’encontre du Professeur Alpha Condé, de la part d’un plumitif en panne d’inspiration ,qui ne cesse malgré tout de crier à la dictature , dans une rhétorique volontairement agressive qu’il considère comme le moyen le plus approprié, pour briser son immense solitude, le Président de la République, imperturbable, explique son concept du gouverner autrement, concept qui intègre parfaitement, comme on pouvait s’y attendre, les préoccupations majeures du Peuple de Guinée.
Pour cette majorité de guinéens qui lui ont renouvelé leur totale et entière confiance lors du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020, “gouverner autrement’’ signifie :
Une lutte implacable contre la corruption et infractions similaires
Selon certaines sources, la corruption en Guinée ferait perdre chaque année au trésor public plus de 600 milliards de Francs Guinéens. Avec un montant aussi astronomique, combien de salles auraient on pu construire ou d’enseignants auraient ont pu recruter ?
Pour lutter efficacement contre une telle hécatombe financière, le gouvernement devra veiller de façon rigoureusement sur la gestion des entités ci après :
- Les départements ministériels et les directions des régies financières de l’état où, sous le couvert de consommations de carburants et autres artifices , d’importantes opérations frauduleuses s’opèrent ; le gouvernement devra également comprendre que les réalisations d’infrastructures (forages, mosquées et autres) offertes au 《nom du Chef de l’état 》 à des populations par des fonctionnaires, notamment des hauts cadres, cachent mal les détournements auxquels ces agents se livrent. Comment expliquer en effet qu’un fonctionnaire qui est avant tout un salarié de l’administration publique, puisse à partir de son salaire, réaliser des investissements dépassant la centaine de millions, ou avoisinant même par le milliard de Francs guinéens par endroit, aussi élevé que soit son traitement ?
- Exiger une mobilisation et une sécurisation accrues des recettes de la part des régies financières.
– les collectivités décentralisées que sont les communes urbaines et rurales qui gèrent d’importantes ressources générées par l’ANAFIC et le FODEL. Les remous autour de la gestion de la plupart des autorités exécutives communales appellent ainsi à suivre de près leur gestion.
Un regard appuyé et critique sur le comportement des sociétés minières
Derrière le rideau noir des manifestations folkloriques télévisées de remises de chèques ou d’infrastructures , se cache la face hideuse de la majorité de ces sociétés qui s’illustrent par :
- Le refus total ou partiel de respect du contenu local
- La destruction de l’environnement
- La maltraitance des travailleurs par leur utilisation via des entreprises de sous-traitance appartenant le plus souvent à des ressortissants des pays d’origine de ces sociétés, ou par leurs suppôts guinéens.
- La mort lente scientifiquement programmée des entreprises guinéennes, par asphyxie financière se traduisant par un refus catégorique ou une lenteur excessive dans le payement de leurs factures de prestations de services et ce, en dépit parfois, des décisions de justice qui resteront généralement inappiquée.
La poursuite des efforts de construction des infrastructures de développement( eaux, agriculture, santé, éducation , voies de communications et électricité.. .)
Davantage de routes bitumées , de centres de santé et d’hôpitaux , une agriculture performante, une Justice égale pour tous, tels sont, entre autres, les objectifs, que dis-je, les exigences assignées au gouverner autrement prôné par le premier Président de la 4ième République, le Professeur Alpha Condé lui même.
Pour réussir une si gigantesque œuvre de construction nationale, l’apport de chacun et de tous, partisans ou opposants, est attendu, voire exigée car il s’agit de l’édification de la Guinée harmonieuse, paisible et développée que nous ambitionnons de léguer à notre descendance.
Pour sortir notre cher pays de cette situation difficile au triple plan économique, social et politique, aucun sacrifice ne sera de trop ; autant dire qu’il n’y aura de place ni pour l’orgueil, ni pour l’égo .
Dans l’espoir que cette vision de la Guinée de la 4ième République sera partagée par le Président de l’UFDG, nous lui demandons humblement de descendre de ce piédestal sur lequel ce “Soropociel’’ de malheur l’avait si précipitamment installé, afin que l’ancien et le nouveau chef de file coordonnent leurs efforts pour obtenir la libération de ses responsables et militants détenus à la maison centrale de Conakry, dans le cadre d’un dialogue inclusif.
Il ne s’agirait nullement pour lui d’aller à Canossa, mais d’une démarche hautement humanitaire et la reconnaissance d’une réalité plusqu ’évidente qui pourraient déboucher sur l’élargissement de ses partisans qui ont eux aussi besoin, comme lui, d’être avec leur famille .
Que la sagesse divine l’inspire afin qu’il renonce définitivement à cet impossible mandat que lui a été prétentieusement octroyé par le “Soropociel’’, et qui semble être la source principale de tous ses tourments !
UN pays, un Président !
Par Dr Sidiki Cissé