Depuis le 1er février 2021, la Haute Autorité de la Communication(HAC) a lancé l’opération d’enrôlement des journalistes qui sera suivi d’une délivrance d’une carte de presse. Ce processus vise à assainir la corporation qui selon Yacine Diallo président de l’institution est infiltrée par des personnes qui n’ont aucune notion du métier de journalisme et polluent le milieu.
Boubacar Yacine Diallo ne passe pas par le dos de la cuillère pour traduire son engagement avec ses collègues commissaires, tant soit peu de réguler l’exercice du métier de journaliste dans notre pays.
« Je voudrais préciser que d’abord en tant que journaliste, j’ai fait mon propre constat: la profession a été infiltrée. Et d’ailleurs, un confrère très célèbre a dit qu’il y a des mercenaires dans la presse, je pense qu’il a totalement raison. Tous ceux qui ont échoué dans la vie ou presque, se sont retrouvés par effraction dans notre profession. Ensuite en tant que président de la HAC, avec mes collaborateurs, nous avons constaté que la presse ne fonctionne plus comme elle aurait dû le faire. Les vrais journalistes sont mis à l’écart et des individus autoproclamés journalistes ont envahi la rue et rackettent, volent même, usurpent des titres et des fonctions. Nous avons décidé de tout simplement mettre fin à cet état de fait. C’est le sens de l’assainissement. Tous ceux qui ont produit des faux documents ne passeront pas parce que l’enrôlement est une chose, l’obtention de la carte en est une autre », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.
Pour l’heure, après la première étape de l’enrôlement, la commission sous l’œil vigilant de son président, procède actuellement au dépouillent des dossiers de près de 4000 postulants de Conakry et de l’intérieur du pays.
Mohamed Diallo pour Friaguinee.net