A quelques jours seulement du début du mois de ramadan, le prix des denrées alimentaires ont connu une augmentation sur le marché central de Fria.
C’est le constat fait par friaguinee.net dans la commune urbaine et les marchés hebdomadaires de quelques sous-préfectures.
Cette habituelle réalité est cette fois encore mal perçue par les consommateurs qui dénoncent une mauvaise foi des vendeurs.
« Chaque année c’est comme ça, rien ne change dans ce pays surtout ici à Fria, ils ont commencé à augmenter les prix à cause du mois de Ramadan. Le prix du riz, du sucre et même celui des fruits et légumes a augmenté parce qu’ils savent que les gens vont jeûner et sont obligés de manger le soir. Où on va avec une telle attitude ? » s’interroge Aminata Camara, rencontrée au marché du Plateau.
Les vendeurs eux, rejettent ces accusations et pointent du doigt le prix d’achat à la base et le coût du transport.
« Les gens aiment nous accuser alors que ce n’est pas de notre faute. Nous, nous ne gagnons pas assez d’intérêt parce que c’est à Conakry que nous faisons les achats, on trouve qu’ils ont augmenté les prix, ensuite on paie le transport de ces marchandises, ça nous oblige nous aussi à apporter une légère augmentation pour ne pas travailler pour rien » explique Mamadou Lamarana Barry.
Même son de cloche chez les vendeuses de légumes cultivés sur nos terres.
« Actuellement nous allons dans les marchés hebdomadaires acheter les légumes que nous venons revendre ici, là-bas les prix ont augmenté, les chauffeurs aussi nous font payer cher, c’est pourquoi nous aussi on augmente » indique M’Mah Soumah.
Le sac de riz local se négocie entre 315.000 et 325.000 fg, le riz importé entre 235.000 et 300.000 fg. Le bidon de 20 litres d’huile d’arachide coûte 220.000 fg tandis que celui de l’huile de palme 195.000 fg. 370.000 fg est le prix du sac de sucre, 130.000 pour l’oignon.
Djénabou Diallo
Tel : 628 28 67 44
