Sous la prĂ©sidence de son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 17 mai 2018 de 10h Ă 12h, avec l’ordre du jour suivant :
- Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
- Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenue le 15 mai 2018 ;
- Décisions ;
- Divers.
Au titre du premier point de lâordre du jour, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique a souhaitĂ© un bon ramadan aux membres du Gouvernement et Ă lâensemble des populations guinĂ©ennes.
Le Chef de lâEtat a rappelĂ© au Gouvernement la nĂ©cessitĂ© dâimpliquer le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique dĂšs la conception des textes devant ĂȘtre soumis au Conseil des Ministres pour leur correcte mise en forme juridique.
Le Président de la République a invité le Gouvernement à respecter les engagements de notre pays vis à vis des partenaires techniques et financiers et à se mettre à jour au niveau de nos cotisations dans les instances internationales.
Le Chef de lâEtat a insistĂ© pour que toutes les prĂ©fectures aient accĂšs Ă la tĂ©lĂ©vision nationale.
Le Président de la République a instruit les MinistÚres concernés de relancer les contrÎles des cliniques privées et de procéder à la fermeture assortie de sanctions pour les établissements clandestins ou contrevenants à la réglementation.
Au titre du deuxiĂšme point de lâordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a introduit le compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministĂ©riel tenue le 17 mai 2018.
Le Conseil a entendu successivement :
 AU TITRE DES EXAMENS DE TEXTES
Le Ministre de la Justice a soumis pour examen le projet de Loi Organique portant Amendement de la Loi Organique L/2013/054/CNT du 17 mai 2013, portant Statut des Magistrats.
Il a rappelé que le 17 mai 2013, le Conseil National de la Transition (CNT), prenant en considération les recommandations des Etats généraux de la Justice en dates des 28, 29 et 30 mars 2011, adoptait la Loi organique n°054/CNT modifiant la loi du 23 décembre 1991 portant Statut de la magistrature.
Le Ministre a affirmĂ© que le processus de mise en place de lâEtat de droit passe nĂ©cessairement par lâapplication progressive des principes de la sĂ©paration des pouvoirs et de lâindĂ©pendance de la magistrature. Ce processus, qui nâest jamais achevĂ©, reste toujours perfectible.
Il a soutenu que la prĂ©cipitation qui a caractĂ©risĂ© lâĂ©laboration de la loi sur le Statut des magistrats, Ă©maillĂ©e de dispositions vagues, voire contradictoires, explique et justifie le prĂ©sent projet de loi.
Le Ministre a indiqué que dans un souci de rationalisation et de clarification de la présentation des rÚgles qui régissent ce nouveau statut de la magistrature, il est proposé de procéder à une restructuration du texte, en :
- adoptant un ordre qui suit le déroulement de la carriÚre des magistrats, du recrutement à la cessation de fonctions ;
- regroupant certaines notions corrélées entre elles et jusque-là réparties dans diverses parties du texte;
- redéfinissant des notions floues ou sujettes à interprétations divergentes;
- synthĂ©tisant la formule du serment de lâarticle 13 pour la centrer sur les valeurs fondamentales;
- harmonisant les différentes dispositions;
- apportant des modifications qui renforcent le rĂŽle du Conseil SupĂ©rieur de la Magistrature et limitent les pouvoirs du Ministre de la Justice en matiĂšre dâaffectations;
- posant explicitement le principe de lâinterdiction dâaffecter un magistrat du siĂšge Ă un poste sur lequel il nâaurait pas fait acte de candidature;
- amĂ©nageant de façon rĂ©aliste la rĂšgle de lâinamovibilitĂ© des magistrats du siĂšge, dĂ©sormais limitĂ©e Ă une durĂ©e dâaffectation de 4 annĂ©es dans le mĂȘme poste;
- supprimant lâarticle 39 al 1erportant automaticitĂ© de lâinterdiction dâexercice pour un magistrat poursuivi pour une infraction passible dâune peine privative de libertĂ©;
- supprimant les procĂ©dures dĂ©rogatoires aux actions disciplinaires de lâarticle 77.
Au cours des débats, les observations ont porté sur la nécessité de :
- revoir lâarticle 3 afin dâĂ©viter tout amalgame entre le pouvoir exĂ©cutif et le pouvoir judicaire;
- préciser le délai de renouvellement de la robe du magistrat;
- supprimer lâarticle 60;
- remplacer feuille de notation par bulletin de notation dans lâarticle 34;
- mettre en conformitĂ© lâarticle 58 avec les dispositions du Code du Travail;
- rĂ©viser lâarticle 22 en proposant un mĂ©canisme pour dĂ©tecter les incompatibilitĂ©s de fonctions et conflits dâintĂ©rĂȘt;
- reformuler les articles 37 et 83.
Au terme des débats, le Conseil a demandé un examen approfondi du texte avant sa soumission à une prochaine session
Le Ministre de la Fonction Publique, de la RĂ©forme de lâEtat et de la Modernisation de lâAdministration a soumis pour examen le projet de DĂ©cret relatif au changement de Statuts du SecrĂ©tariat National pour le Renforcement des CapacitĂ©s (SENAREC).
Il a rappelĂ© quâĂ la faveur de lâinitiative du Partenariat pour le Renforcement des CapacitĂ©s en Afrique (PACT), la GuinĂ©e a crĂ©Ă© son SecrĂ©tariat National pour le Renforcement des CapacitĂ©s (SENAREC), le 23 septembre 1999 par ArrĂȘtĂ© n° 99/05239/PM/SGG, avec une autonomie de fonctionnement et de gestion. Il peut recevoir des fonds de donateurs et financer la mise en Ćuvre de projets et programmes de renforcement des capacitĂ©s, sans prĂ©ciser pour autant son statut juridique.
Le Ministre a indiquĂ© que si les diffĂ©rents rattachements du SENAREC dĂ©terminent son ancrage institutionnel, il nâen demeure pas moins que lâancrage institutionnel dâune structure nâen fait pas nĂ©cessairement un service rattachĂ©. Selon la Loi 029, un service rattachĂ© ne dispose ni dâautonomie financiĂšre ni dâautonomie de gestion.
Il a justifiĂ© quâĂ©tant un service rattachĂ© ou considĂ©rĂ© comme tel dans les textes organiques actuels du DĂ©partement de la Fonction Publique, le SENAREC prĂ©sente des insuffisances qui ne lui permettent pas dâĂȘtre conforme aux approches du nouveau management public qui mettent en Ă©vidence la coordination, lâinteraction des structures de renforcement des capacitĂ©s, la programmation, la performance, les rĂ©sultats, le suivi-Ă©valuation des actions de renforcement des capacitĂ©s.
Le Ministre a soutenu que ce projet de DĂ©cret visant lâĂ©rection du SENAREC en Etablissement Public Ă caractĂšre Administratif (EPA), dotĂ© de la personnalitĂ© morale et de lâautonomie financiĂšre sera examinĂ© conformĂ©ment aux dispositions en vigueur.
Ainsi, le SENAREC a pour mission dâassurer, en relation avec le service public, les acteurs du secteur privĂ© et de la sociĂ©tĂ© civile, la coordination, la supervision et la mise en Ćuvre de la stratĂ©gie nationale de renforcement des capacitĂ©s, conformĂ©ment au Programme National de DĂ©veloppement Economique et Social du Gouvernement.
Il a prĂ©cisĂ© quâavec la nouvelle rĂšglementation, le SENAREC pourra :
- bĂ©nĂ©ficier de la mise en place dâun cadre institutionnel et juridique cohĂ©rent, en vue dune meilleure orientation, coordination et optimisation des diffĂ©rentes interventions dans les secteurs de renforcement des capacitĂ©s;
- bĂ©nĂ©ficier de la crĂ©ation de conditions dâune utilisation rationnelle du potentiel humain, matĂ©riel et financier;
- partir des objectifs clairement définis avec des actions ciblées afin de lui permettre de jouer pleinement son rÎle;
- asseoir une culture de performance basée sur la gestion axée sur les résultats;
- mettre en place un systĂšme de suivi et Ă©valuation performant.
Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :
- payer les cotisations de la Guinée à la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF);
- sâassurer que le prĂ©sent projet de dĂ©cret est conforme Ă la Loi 056 sur la Gouvernance FinanciĂšre des Etablissements publics;
- revoir la composition du Conseil dâadministration;
- reformuler les articles 4, 5, 16, 20.
Au terme des débats, le Conseil demande la prise en compte de toutes les observations et la mise en forme juridique du texte avant sa présentation à une prochaine session.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
Le Ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique a fait une communication relative à la Nouvelle Politique Culturelle de la Guinée.
Il a indiquĂ© que cette Nouvelle Politique Culturelle Nationale a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e par le DĂ©partement en charge de la Culture avec la participation de tous les acteurs concernĂ©s Ă travers lâorganisation des ateliers rĂ©gionaux et la zone spĂ©ciale de Conakry, sous la supervision des personnes ressources et lâaccompagnement des partenaires au dĂ©veloppement.
Le Ministre a rappelĂ© que dans le cadre dâune opĂ©ration participative dĂ©nommĂ©e « les journĂ©es nationales de concertation sur la politique culturelle nationale » qui se sont dĂ©roulĂ©es les 18 et 19 octobre 2017, Ă Conakry, sous la prĂ©sidence du Premier Ministre et la participation du Directeur du Bureau RĂ©gional de lâUNESCO, de la Directrice de la Culture de lâOIF, le reprĂ©sentant du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de lâISESCO et le PrĂ©sident de lâObservatoire des Politiques Culturelles en Afrique, le document de Politique Culturelle Nationale a Ă©tĂ© finalisĂ©.
Le Ministre a précisé que le document comprend deux grandes parties:
La premiĂšre est consacrĂ©e Ă lâĂ©tat des lieux du secteur de la culture en GuinĂ©e de la pĂ©riode prĂ©coloniale Ă nos jours.
La deuxiĂšme partie porte essentiellement sur la nouvelle politique culturelle nationale, ses principes, finalitĂ©s, prioritĂ©s, axes stratĂ©giques, objectifs, ainsi que les instruments de sa mise en Ćuvre. La Nouvelle Politique Culturelle Nationale se veut Ă la fois enracinĂ©e dans le socle commun de la culture et ouverte au monde.
Il a expliquĂ© que les objectifs et les orientations de cette Nouvelle Politique sâinscrivent en droite ligne du Plan National de DĂ©veloppement Economique et Social (PNDES). Elle prend Ă©galement en compte les Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD), dâoĂč sa dimension transversale.
Le Ministre a soulignĂ© que les principaux partenaires techniques et financiers que sont lâUNESCO et lâOIF sont dĂ©jĂ engagĂ©s aux cĂŽtĂ©s du DĂ©partement pour la mise en Ćuvre de la politique Culturelle Nationale.
Il a sollicitĂ© le soutien du Gouvernement pour que la GuinĂ©e puisse se doter dâune Nouvelle Politique Culturelle Nationale.
Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :
- inscrire parmi les priorités du MinistÚre de la Culture, la rénovation du Musée national et la revitalisation des ballets et orchestres nationaux;
- veiller Ă assurer la relĂšve au sein des ballets et orchestres nationaux;
- prĂ©voir une phase contraignante pour la mise en Ćuvre de cette politique;
- associer le MinistĂšre en charge de la Communication Ă la mise en Ćuvre de la Nouvelle Politique Culturelle;
- identifier et prendre en compte les sites communs considĂ©rĂ©s comme patrimoine de lâhumanitĂ©;
- mettre en place une imprimerie du Gouvernement;
- faire le lien entre la Nouvelle Politique Culturelle et le patrimoine touristique.
Au terme des dĂ©bats, le Conseil a apportĂ© son soutien au Ministre et recommandĂ© lâadoption de la Nouvelle Politique Culturelle de la GuinĂ©e, sous rĂ©serve de la prise en compte des observations formulĂ©es.
Le Ministre du Budget a fait une communication relative au nouveau cadrage budgétaire 2018.
Il a soulignĂ© que lâobjet de sa communication est de partager avec les membres du conseil, le cadrage budgĂ©taire 2018, rĂ©visĂ© tel quâil rĂ©sulte des projections macroĂ©conomiques concertĂ©es avec les services du Fonds MonĂ©taire International dans le cadre du programme soutenu par la facilitĂ© Ă©largie de crĂ©dit (FEC) 2018-2020.
Les projections budgĂ©taires rĂ©visĂ©es pour 2018, tant au niveau des recettes, des dĂ©penses que du financement, sont bĂąties sur une hypothĂšse de croissance de 5,8% telle quâinitialement prĂ©vue, le maintien du taux dâinflation Ă 8%, le maintien des rĂ©serves de la BCRG Ă un niveau adĂ©quat de trois mois dâimportations et un taux de pression fiscale de 15,51% contre 16,63% en loi de Finances initiale. Le solde de base est projetĂ© Ă 0,85% du PIB contre 0,57% initialement prĂ©vu.
Le ministre a indiqué que les recettes, y compris les dons, sont estimées à GNF 16 804,00 Mds contre une prévision initiale de GNF 18 908,95 Mds, soit une diminution de 11,13%, (-1,9% du PIB).
Il a expliqué que cette baise de prévision de recettes 2018 concerne le secteur minier pour 7,72%, soit 0,21% du PIB portant intégralement sur les taxes sur produits miniers attendues de la Société MiniÚre de Boké (SMB) affectée par les mouvements sociaux dans la zone de production au cours du premier trimestre. Au niveau du secteur non minier, la révision à la baisse est de -0,82% du PIB; constatée essentiellement sur les taxes sur biens et services pour -0,64% et le commerce international pour -0,44%.
Par rapport aux prĂ©visions de la loi de finances initiale, les diminutions sont enregistrĂ©es au niveau de la taxe sur la valeur ajoutĂ©e intĂ©rieure (-17,11%), la taxe sur la valeur ajoutĂ©e Ă lâimportation (-22,42%), la taxe unique sur les vĂ©hicules (-73,9%) et le droit fiscal Ă lâimportation (-28,39%).  Les recettes non fiscales sont accrues de 0,31% du PIB suite au versement exceptionnel de 400 milliards GNF de l’Agence de RĂ©gulation des Postes et TĂ©lĂ©communications (ARPT).
Les prĂ©visions de recettes des rĂ©gies financiĂšres se prĂ©sentent ainsi quâil suit par rapport Ă la Loi de Finances initiale :
- Direction Nationale des ImpĂŽts : 7 380,53 contre 7 702,98 Mds (-4,19%)Â ;
- Direction Nationale du Cadastre : 79,31 contre 79,31 Mds (0,00%)Â ;
- Direction Nationale du Trésor : 2 703,33 contre 2 592,67 Mds (4,27%) ;
- Direction Générale des Douanes: 5 034,38 contre 5 919,34 Mds (-14,95%).
Les dons passent de 2 355,40 Mds à 1 347,20 Mds dans le Budget révisé, soit une diminution de 42,8% (-0,95% du PIB) imputable aux dons affectés pour 29,51% et aux dons non affectés pour 56,83%.
Le Ministre a indiqué que les dépenses sont évaluées à GNF 19 170 Mds contre une prévision initiale de 21 137,04 Mds GNF, soit une diminution de 9,31% (-1,85% du PIB). Rapportées au PIB, les dépenses représentent 18% du PIB contre 21,23% dans le budget initial.
La rĂ©duction des prĂ©visions de dĂ©penses de 1 967,05 Mds (-9,31%) soit de 1,85% du PIB est imputable aux dĂ©penses courantes pour 1 005,05 Mds (-7,6%) et aux dĂ©penses dâinvestissements pour 962 Mds (-12,15%).
Le Ministre a informĂ© que les dĂ©penses de personnel sont contenues Ă leur niveau initial, Ă 3,9% du PIB malgrĂ© l’augmentation des salaires des agents de l’administration publique, plus Ă©levĂ©e que prĂ©vu, par le gel des recrutements planifiĂ©s tout en assurant l’accĂšs aux services dans les zones rurales pour les secteurs de lâĂ©ducation et de la santĂ©, le report de lâapplication de certains statuts particuliers, la poursuite du recensement biomĂ©trique des agents contractuels et personnels retraitĂ©s et lâinstallation de 150 machines supplĂ©mentaires dâici Ă la fin de 2018 pour la maitrise des effectifs des fonctionnaires.
Au titre des dépenses de biens et services, la baisse envisagée est de 17,11% pour les ramener à 3,3% du PIB contre 4,24% en Loi de Finances initiale. Cette diminution est rendue possible par la rationalisation des commandes de matériels électroniques, de véhicules, de meubles et matériels de bureau des administrations.
Pour les dĂ©penses de transferts, les prĂ©visions initiales diminuent de 5,67% pour se situer Ă 3,2% du PIB contre 3,6%. Cet effort de rĂ©duction porte entre autres sur la subvention dâĂ©lectricitĂ© Ă lâaide des mesures dâaugmentation des tarifs de lâĂ©lectricitĂ© pour les rapprocher au niveau de recouvrement des coĂ»ts.
Le Ministre a informĂ© que la rĂ©vision Ă la baisse des projections des dĂ©penses dâinvestissement de 12,15%, soit -0,9% du PIB par rapport Ă la Loi de Finances initiale porte sur les dĂ©penses sur le financement intĂ©rieur pour 16,23% et le financement extĂ©rieur pour 9,51%. En pourcentage du PIB, les dĂ©penses dâinvestissement sont passĂ©es de 7,95% Ă 6,53%.
Il a précisé que le solde base, engagement et dons exclus révisé se situe à -3,48 % du PIB contre -4,60% du PIB dans la Loi de Finances initiale 2018.
Quant au solde de base et au solde primaire, ils sâĂ©tablissent respectivement Ă 0,85% du PIB et 1,71% du PIB contre 0,57% du PIB et 1,50% du PIB dans les prĂ©visions initiales.
Le Ministre a affirmé que le déficit budgétaire qui se dégage des projections des recettes et dépenses est de 2 366 Mds qui sera couvert par un financement intérieur de -1 080 Mds et un financement extérieur de 3 446 Mds.
AU TITRE DES DECISIONS
A lâissue des dĂ©bats sur les diffĂ©rentes questions suscitĂ©es, le Conseil a dĂ©cidĂ© ce qui suit :
Le Conseil approuve la Nouvelle Politique Culturelle de la GuinĂ©e prĂ©sentĂ©e par le Ministre en charge de la Culture. Le Conseil invite le Ministre Ă assurer une large vulgarisation du document Ă lâĂ©chelle nationale.
AU TITRE DES DIVERS
Le Secrétaire Général des Affaires Religieuse a informé que sous le Haut Patronage du Président de la République, son Département organise du 28 mai au 6 juin, la 37Úme édition du Concours de lecture, mémorisation et interprétation du Saint Coran, au Palais du Peuple, avec la participation de 180 candidats.
Il a Ă©galement informĂ© de lâarrivĂ©e dâune dĂ©lĂ©gation du MinistĂšre Saoudien des Affaires Islamiques dans le cadre de la CoopĂ©ration entre nos deux pays. Lâobjet de cette mission est dâassurer le service du dĂ©jeuner aux fidĂšles musulmans Ă la Grande MosquĂ©e Fayçal ainsi que dans des mosquĂ©es de la Capitale et des villes environnantes.
Avant le lever la sĂ©ance, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a prĂ©sentĂ© sa dĂ©mission et celle du Gouvernement Ă son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique qui lâa acceptĂ©.
Le Conseil des Ministres
Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement