Ce vendredi 23 avril 2021, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a reçu en audience Mme Marina Marchetti, chef d’équipe Gouvernance et de Droits de l’Homme de la Délégation de l’Union européenne en République de Guinée et des responsables d’Enabel (Agence belge de développement).
Le Général de division Bouréma Condé avait à ses côtés le secrétaire général du département (Dr. Yamory Condé), le chef de cabinet (M. Sékou Amadou Cissé), le Directeur national de l’Etat civil (M. Ibrahima Kaba), le Directeur national adjoint de l’Etat civil (M. Alpha Amadou Touré), le Directeur national des Affaires politiques et de l’Administration électorale (Dr. Amadou Kaba).
Les échanges ont porté essentiellement sur les modalités de mise en œuvre du ‘’Projet pilote d’amélioration du système d’état civil guinéen par l’effet catalyseur de la digitalisation’’. Un projet financé par l’Union européenne et qui sera mis en œuvre par Enabel (Agence belge de développement), pour une durée de 3 ans (avril 2021-mars 2024). Les zones d’intervention en Guinée sont Conakry, Kindia et Mamou (10 communes ciblées à titre pilote). A l’extérieur, il y a les consulats de Guinée en France et en Belgique.
Dans son intervention, Mme Marina Marchetti dira que l’Union européenne va soutenir les autorités guinéennes dans la modernisation des faits d’état civil avec l’intervention de son partenaire, Enabel.
« Nous allons soutenir le ministère et sa Direction nationale de l’Etat civil dans un effort de numérisation de l’enregistrement des faits d’état civil dans un projet-pilote qui, pour une première période de trois ans, va établir ce qui va être la base du système d’enregistrement national…On va se baser sur le travail déjà effectué dans le pays avec les autres partenaires, entre autres UNICEF et la Coopération italienne par exemple. Donc, ça va être un effort collectif sur la base de qui existe déjà dans le pays», a-t-elle indiqué.
Le ministre Bouréma Condé, pour sa part, fera savoir que la volonté du gouvernement guinéen, largement exprimée par Monsieur le Président de la République et relayée par Monsieur le chef du gouvernement, c’est d’aller à l’effectivité de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques d’état civil.
« Il est important de savoir qu’aujourd’hui, nous sommes seulement à 68% de l’enregistrement des naissances ; 32% donc des Guinéens ne sont pas enregistrés à la naissance, autrement dit, ils ne sont pas connus. Ensuite, les autres faits d’état civil tels que les décès, nous sommes juste à 10% d’enregistrement. », a relevé le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
« En ce temps de modernisation, où chaque citoyen a un identifiant unique, il est nécessaire et même indispensable que la base de cette identification unique soit une base réelle. Nous avons donc, le gouvernement guinéen, à travers sa coopération avec l’Union européenne, un appui à la digitalisation de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques d’état civil. Et l’opérationnalisation de cette digitalisation doit être faite par Enabel. », a-t-il ajouté.
MATD