Depuis un temps une crise qui est loin de connaitre son épilogue est ressentie au sein de la FEGUIFOOT autour des manquements révélés par la FIFA.
Au lieu de trouver des solutions pour éviter que la Guinée ne soit sanctionnée à travers la mise en place d’un comité de normalisation, ce sont de petites guerres intestines qui se font remarquer à travers les médias.
Siaka Barry, président du MPDG (Mouvement Populaire Démocratique de Guinée) était l’invité de l’émission ‘’ Les Grandes Gueules’’ d’ESPACE TV ce jeudi 27 mai 2021. L’ancien ministre des sports dans sa sortie médiatique a affirmé que ce qui se passe à la FEGUIFOOT était bien prévisible
« Oui c’était prévisible, ce qui se passe était prévisible. Si ce n’était pas prévisible sans me tirer la couverture sur moi-même je n’allais pas installer le comité de normalisation en 2017, c’est moi qui l’ai installé. Il faut que le guinéen quand même fasse recours à sa mémoire. En 2017, c’est moi qui ai procédé à la dissolution de la fédération qui était là avec à sa tête Salif Super V, c’est moi qui ai demandé au président de la République de me donner le quitus de faire appel aux instances faitières internationales la CAF, la FIFA en l’occurrence, et c’est moi qui ai demandé aux experts de ces instances de venir nous aider dans le toilettage des textes. Et les experts sont venus, ils ont travaillé avec mes techniciens, nous avons abouti à des textes bien toilettés. Maintenant nous avons mis en place un comité de normalisation dirigé à l’époque par un duo un certain Nabé et Tham Camara que vous connaissez ! J’ai eu à coacher en tant que ministre des sports. Maintenant c’est parce que nous voyons en amont ce qui allait se passer en aval. Malheureusement tout ce travail-là puisque la Guinée c’est un perpétuel recommencement a été mis à l’eau à cause de la clanisation à outrance du football guinéen, entre temps d’ailleurs au lieu de deux clans on se retrouve avec plusieurs clans et chaque clan ayant des ramifications. Si hier on parlait du clan de Antonio Souaré et du clan de Super V, cette année on entend Antonio Souaré, on entend Super V, on entend Bouba Sampil, on entend KPC, il y a eu d’autres ramifications, c’est ce que la clanisation apporte dans toutes les institutions » a expliqué l’ancien ministre des sports.
Fatoumata Camara pour friaguinee.net