Dans des correspondances adressées au ministre de l’administration du territoire, au gouverneur de la ville de Conakry, à la mairesse de Kaloum et à l’administrateur général du palais du peuple, le Collectif pour la Transition en Guinée, annonce qu’il prévoit organiser un grand rassemblement pacifique sur l’esplanade du palais du peuple pour manifester autour de trois mots d’ordres.
Ci-dessous le contenu de la correspondance
Nous avons I‘honneur de vous adresser cette lettre pour vous annoncer que notre mouvement le CTG Collectif pour la Transition en Guinée, a lancé depuis un mois une Grande Campagne Internationale pour la Libération des prisonniers politiques et l’indemnisation des familles des victimes des violences en Guinée.
Nous avons le soutien de nombreuses personnalités africaines et européennes et des grandes organisations de défense des droits de l’homme notamment Amnesty International et la FIDH. Avec elles et d’autres mouvements, nous avons entrepris différentes actions et mobilisations pour alerter l’opinion publique internationale sur cette question.
Nous souhaitons sensibiliser également sur place en Guinée, les populations et acteurs concernés et trouver des solutions de règlement de cette affaire et de sortie de crise. C’est pourquoi nous prévoyons d’organiser un Grand Rassemblement Pacifique sur l’Esplanade du Palais du peuple le samedi 19 juin 2021 de 14h à 18h.
Nous sollicitons votre autorisation et votre assistance sécuritaire pour l’organisation de cette manifestation qui se tiendra autour des trois mots d’ordres suivants :
-La libération des détenus politiques
-Lindemnisation des victimes des violences
-La nécessité d’un dialogue de réconciliation nationale menée par une instance indépendante et souveraine.
Nous espérons que vous nous permettree d’organiser dans la paix et la sécurité, cet événement qui revêt une importance capitale à l’heure où la Guinée de trouve à la croisée des chemins.
Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez recevoir l’expression de nos salutations respectueuses.
IBRAHIMA SOREL KEITA, Porte-parole du CTG