Le ministère de l’éducation nationale a procédé jeudi à la publication du calendrier des examens nationaux session 2021.
Ce rétropédalage du MENA du à une instruction ferme du chef de l’Etat, est diversement apprécié par les enseignants et élèves de la cité de l’alumine.
Pour les uns, c’est tout à fait normal de tenir les examens avant la fin du mois de juillet pour éviter aux élèves les conséquences néfastes des grandes pluies.
« C’est une bonne nouvelle à partir du moment où c’est une instruction du président de la République qui va dans l’intérêt de tous. Nous savons tous que le mois d’août est une période de grande pluie, ce serait difficile et pour les élèves et pour les enseignants d’affronter les examens en cette période. En tout cas moi je salue l’initiative et j’estime que ça va bien se passer parce que les programmes sont pratiquement achevés » a confié M Camara, enseignant.
« On nous a dit que les examens c’est en ce mois de juillet. Moi, j’ai commencé à préparé l’examen pendant les vacances, donc je ne suis pas surprise, je suis prête à l’affronter. Je révise très bien mes leçons » assure F.B.Barry, élève en classe de 10ème année.
Contrairement aux premiers interlocuteurs, d’autres fustigent le rétropédalage et le fait que les élèves de la 6ème année soient ce qui devront affronter les examens en dernière position.
« Moi je dirai que ce n’est pas normal de surprendre les élèves de cette manière. Nous pensions tous que les examens se tiendront au mois d’août at nous travaillions en fonction de ce calendrier. Moi par exemple, la matière que j’enseigne a un programme colossal, je ne suis qu’à 80% dans son exécution, je comptais l’achever ce mois de juillet pour maintenir les enfants. En plus, nous nous travaillons dans le privé, mais on remarque que le gouvernement ne tient jamais compte de notre situation. Il est prévu que les parents paient 9 mois, certains ont tout payé, d’autres non. De plus, je ne comprends pas qu’on dise que les examens sont anticipés à cause des grandes pluies et qu’on mette les tous petits en dernière position. Ce n’est pas compréhensible et je doute fort que ces examens se passent dans de meilleures conditions« , déclare A.Diallo, professeur.
« Je suis surpris, je ne m’attendais pas à ça. Je me préparais pour le mois d’août. A coté des révisions sous pression, le fondateur aussi nous réclame la scolarité sans laquelle il ne nous donnerait pas nos PV. Donc c’est compliqué pour moi qui dois faire le bac » affirme M.Sylla.
Au niveau de la direction préfectorale de l’éducation, les préparatifs vont bon train. Mme Arabé Condé et son équipe s’attèle à veiller efficacement au déroulement de ces examens dans la préfecture de Fria.
Laouratou Soumah pour friaguinee.net
