Jamais dans l’histoire de la République de Guinée, des énergumènes ne se sont aussi lâchement bombés le torse, pour exposer à longueur de temps leur ignorance de l’essentiel de la vie en société. Jamais des hommes-trouble-fête sont aussi longtemps restés dans l’utopie de l’ombre de la poussière de leurs pas perdus dans les ténèbres. Jamais la lumière du jour et les faits n’ont autant éblouis des charlatans-illusionnistes, au point de filer à toute vitesse vers leurs catacombes-propres dès sa découverte.
Et pourtant ces âmes perdues dans leurs idées comme des dignes pensionnaires du purgatoire de Dante, s’enchaînent si savamment d’eux-mêmes, que la pitié qu’ils inspirent aux hommes réalistes et humbles de la Cité s’exprime à tout point de vue.
C’est ainsi, le violent FNDC et l’opposition armée, comptent vainement renaître de leurs cendres polluantes, mais ils se désintègrent si pathétiquement, que leur contact avec l’antimatière se révèle un fait réel.
La violence comme arme de salut.
Nulle idée d’opposition, ni de proposition, que du verbiage violent et insolent, aboutissant à la manipulation, à la victimisation et à l’instrumentalisation de jeunes dans l’errance mentale.
Ils se jouent de l’innocence et se servent du manque de connaissance de la vie publique de ces jeunes, qu’ils arment et montent contre leur État et leurs populations, pour ainsi jouer les rebelles urbains, qui font sombrer nos villes dans le chaos de la guérilla.
Pensant symboliser la violence dans notre pays afin que s’accomplissent leurs sombres desseins, ils ne sont plus que déception pour leurs subconscients et toutes les bonnes gens épris de paix, de quiétude sociale, de travail et du bon vivre ensemble dans la Cité.
Que dire des maîtres sorciers qui veuillent apprendre l’indélicatesse, l’inconséquence, l’intolérance, l’oisiveté et l’autodestruction à des jeunes qui aspirent voir clair devant eux, et qui se font abuser par ces marchands de tapis ?
La Jeunesse guinéenne a plus que tout besoin d’idées nouvelles pour avoir confiance dans l’avenir. Chaque citoyen a dans ce sens sa partition à jouer, mais avec patriotisme et fierté. Car trahir son pays c’est avoir l’aigreur nocive de faire ramer à contre-courant d’un avenir de paix, une seule âme vivante sur nos terres. Et ces va-nu-pieds de marcheurs-armés veulent à travers leurs cendres qui polluent encore la nature, redéfinir leur nocivité qui peste notre tranquillité aimante.
Le droit à la manifestation est inscrit en lettre d’or dans la Constitution guinéenne.
Les droits humains dans l’évolution des Nations cheminent promptement pour rechercher la perfection. Et les acquis s’agrippent aux peuples, comme la sangsue à la peau. Cependant les velléités de libertinage de libertins et autres festoyeurs et fossoyeurs menacent constamment les droits de tous. Et comme l’épée de Damoclès, la Loi de la République, ainsi que le raisonnement, la présence d’esprit, la sérénité et le pragmatisme des Maîtres de la Cité, doivent sans cesse être suspendus au-dessus de nos têtes, pour être justes, à tout prix et à tout point de vue.
Manifester donc est un droit inaliénable de toutes les composantes du peuple de Guinée. Le Gouvernement guinéen, à travers son Porte-parole, le Ministre d’État Tibou KAMARA, ne cesse d’ailleurs de le rappeler.
Mais créer des tumultes et des foyers de tension, voire de combats armés est un acte de guerre posé contre l’État Guinéen, qui doit être manifestement puni par les dispositions de la même Constitution.
Rétablir l’ordre et mettre les guinéens au travail.
L’union dont la Jeunesse et le Peuple entier de Guinée ont besoin pour la bataille ultime contre l’ignorance, l’incivisme et l’oisiveté, n’est possible que dans l’ordre démocratique, la vérité historique et la conscience du présent. Cet ensemble futuriste, garantira certes une formation adéquate et une préparation mentale ferme des jeunes générations pour bâtir la Guinée de nos rêves.
Car le conditionnement efficace des Esprits de nos jeunes réparera nos erreurs et fera une projection améliorée de nos conditions de vie, gage d’un avenir meilleur. Ainsi, pour les défis du futur, nous disposerons d’une paix relative sur laquelle s’appuyer pour apaiser nos douleurs et envisager l’avenir sous d’heureux auspices.
Cet avenir prometteur dans la paix et le bon vivre ensemble, aucun guinéen n’est prêt à le voir se briser et devenir une illusion comme dans les contes de fées. Ce qui veut dire, que les guinéens sont prêts à mettre l’œuvre sinistre, inquiétante et ténébreuse du passé de ces marcheurs-violents dans la Cité à l’arrière-plan de leur mémoire.
L’ordre ainsi retrouvé permettra certainement à l’ensemble des guinéens de se mettre à la tâche, afin que l’ouvrage commun puisse se dresser fastidieux, à la gloire de Dieu Tout-Puissant à la lumière du monde et au service des Nations.
Dans la marche du monde, il est temps que la République de Guinée avance à pas sûrs et que la paix dans la Cité soit l’antre de nos travaux les plus ambitieux pour notre chère patrie.
Je vous salue.
Mohamed Lamine KEITA Ecrivain, Poète.