Le baccalauréat unique session 2021 a démarré ce jeudi 22 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire. A Fria, c’est le Préfet accompagné du député uninominal, des délégués et de la Directrice préfectorale de l’éducation, qui a procédé au lancement de la première épreuve.
Face aux 352 candidats dont 157 filles de l’option Sciences Sociales réunis au Collège-Lycée Josip Broz Tito, le Préfet a rappeleé les dispositifs mis en place pour la crédibilité de cet examen avant de leur prodiguer des conseils.
<< Nous sommes venus avec Madame la DPE pour non seulement présenter l’enveloppe scellée mais aussi pour donner des consignes aux élèves, leur dire de ne pas avoir peur de travailler avec leur conscience tranquille parce que l’État a pris toutes les dispositions nécessaires pour organiser ce baccalauréat. Donc il est de notre devoir en tant que première autorité de la préfecture de venir emboîter le pas du chef de l’État pour veiller au bon déroulement de cet examen. Le dispositif qu’on a trouvé sur place est nécessaire et les élèves sont engagés réellement à faire le travail parce que c’est quelque chose qui n’est ni facile ni difficile. Il s’agit seulement de se concentrer et travailler comme ça se doit parce que c’est ce qu’ils ont vu durant l’année, c’est de revoir s’ils ont bien appris >>, a déclaré Colonel Mamadou Lamarana Diallo.
Venu superviser cet examen, le chef du service études avancées à l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké est pour sa part, revenu sur la particularité dudit examen.
<< La particularité cette année pour l’organisation du baccalauréat unique est l’association de l’enseignement supérieur à cette organisation depuis le processus de préparation jusqu’au lancement des épreuves. Nous nous sommes entretenus avec les surveillants pour leur donner des consignes fermes que nous avons reçues de notre ministère par rapport à l’organisation de ce baccalauréat. Pas en tant que policier mais en tant que appui pour qu’il y ait réellement de la qualité pour éviter les fraudes, pour que ces examens soient irréprochables. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait incident que ce soit du côté des surveillants ou des élèves, ils ont suffisamment reçu des consignes fermes. Pour le moment au démarrage tout se passe bien mais ça pourrait toujours arriver, on ne le souhaite pas mais si jamais il y a un élève ou un surveillant qui faillit aux règles, on appliquera sans demi mesure parce qu’ils sont tous au courant des consignes données >> a martelé Dr Oumar Barou Kaba.
De son côté, la Directrice préfectorale de l’éducation, s’est félicitée du bon démarrage des épreuves et a souhaité qu’il en soit ainsi jusqu’à la fin.
<< A partir de l’atelier prepatoire pour des examens nationaux à Conakry, les recommandations fortes ont été données et tout est respecté et doivent être respectées à la lettre. Vous avez vu les centres et la spécificité de ces examens cette année c’est qu’on a l’appui de l’enseignement supérieur, dans chaque centre nous avons deux délégués, un de l’enseignement supérieur et un du département. Ils viennent en appui, pour la qualité et au-delà de ça tout ce qui est dans le code de conduite est à respecter et cette fois ci Docteur Bano nous accompagne avec des détecteurs de métaux quelque soit la position du métal, du téléphone ou quoi, cet appareil peut détecter donc si on pose sur un candidat ou un surveillant ça annonce et ça pousse l’intéressé à fouiller à fond pour voir de quoi il s’agit. Nous avons lancé la première épreuve au centre Tito avec M.le préfet et toutes les autorités et cadres de la DPE. Aucune anomalie n’a été signalée pour le moment, tout est dans l’ordre parce que qu’on s’est préparé à l’avance par rapport à toutes ces dispositions >>, a indiqué Arabé Condé.
A rappeler que cette année encore, les examens se passent dans un contexte de crise sanitaire. Toutes les dispositions sont prises pour protéger les 683 candidats dont 290 filles qui affrontent le baccalauréat dans la préfecture de Fria.
Abdoulaye Barry pour friaguinee.net