Le centre-ville encore appelé « Plateau », la vitrine de la ville de Fria où se trouvent le grand marché, les trois immeubles, les terrains de sport et les services administratifs, est de nos jours confronté à une occupation anarchique notamment les abords des terrains de Basket-ball et de Volley-ball.
Plusieurs jeunes ont installés des kiosques de transfert de crédit d’appel téléphonique au bord de la route qui mène vers ces terrains, pour disent-ils, subvenir à leurs besoins.
Cette occupation qui ternit l’image de la ville jadis appelé «Petit Paris », n’est pas du goût du Directeur Préfectoral de la jeunesse.
« La beauté de Fria, c’est le plateau et le parc de jeux fait partie de cette beauté. L’occupation des alentours des terrains de basket-ball et de volley-ball par des personnes qui y ont installé des kiosques, ne donne pas une belle image à Fria, c’est même honteux » fait remarquer Abdoulaye Aziz Camara.
Il n’entend pas pour sa part, laisser les terrains de sport, qui relèvent de sa compétence, sombrer sous le poids de cette occupation.
« Ce n’est pas la première fois que je mène cette lutte. La première fois, certains ont quitté et d’autres sont restés. Ceux qui sont restés ont dit que c’est la mairie qui les a installés. Moi j’ai appelé les occupants à mon bureau, avec tout le respect du monde, je leur ai demandé de quitter car ce n’est ni pour moi ni quelqu’un d’autre, c’est pour la ville de Fria, quittez on va aménager le lieu et soigner l’image de notre ville. Ils m’ont dit qu’ils vont se concerter et me répondront au moment opportun. Malgré que je leur ai dit que ce n’est pas négociable, ils n’ont toujours pas bougé » regrette le Directeur Préfectoral de la Jeunesse.
Malgré la résistance des occupants, Abdoulaye Aziz Camara compte partir d’une sensibilisation. Si cette option n’aboutit pas, une intervention musclée n’est pas exclue.
« Je reprendrai la sensibilisation, mais si cette sensibilisation ne marche, ça ira peut être avec la répression parce que quand je finirai de jouer mon rôle, ce sont les forces de sécurité qui viendront faire déguerpir les gens » menace-t-il.
L’occupation anarchique est un facteur qui contribue à l’insalubrité de la ville. C’est pourquoi, plusieurs citoyens invitent les occupants à une prise de conscience en acceptant de collaborer avec les autorités à travers un déguerpissement paisible
Djénabou Diallo
Tel : 628 28 67 44
