Il y a quelques jours que le directeur national de l’administration pénitentiaire a pris des décisions portant accord et révocation d’un régime de semi- liberté à Monsieur Abdoulaye Bah
A travers une déclaration le conseil de l’ordre condamne et rejette cette décision prise par le directeur national de l’administration pénitentiaire
Invité dans l’émission MIRADOR de FIM/FM de ce mercredi 18 août 2021. Maitre Zézé kalivogui secrétaire général adjoint du conseil de l’ordre dans sa communication avec les chroniqueurs a affirmé que : « On ne peut pas admettre que ça soit le directeur de l’administration pénitentiaire qui prend des actes juridictionnels »
« Comme on le dit il n’est jamais tard pour bien faire, je dois quand même intervenir toutes les fois que l’on foule les règles élémentaires et même je dirais les lois constitutionnelles parce que l’administration pénitentiaire qui intervient pour quand même donner des libertés nous pensons que c’est pas du tout normal. C’est pourquoi le barreau a observé et était obligé et était obligé d’intervenir pour chercher à mettre fin à ce genre de comportement. Vous savez la réaction spontané des avocats individuellement n’est pas comparable à la réaction d’une institution, le barreau quand même est une institution et pour faire une déclaration il faut sur la base d’une réunion extraordinaire qui va regrouper quand même les membres du conseil de l’ordre et pour se faire il faut savoir qu’il y a un certain nombre de quorum qu’il faut atteindre. C’est bien vrai qu’en réunion extraordinaire on aurait pu le faire mais pour des questions d’envergure il faudrait quand même qu’il y ait un nombre suffisant des membres du conseil de l’ordre qui prend la décision de faire telle ou telle déclaration, qui vérifie dans les termes pour ne pas aussi que la déclaration qui va sortir puisse comporter des quand même des écueils. C’est dans ce cadre-là que nous avons pris un peu de retard il faut le reconnaitre mais comme je le disais tantôt il n’est jamais trop tard pour bien faire et beaucoup d’autres choses restent à venir ! Donc si le barreau a pris la résolution d’intervenir à travers le conseil de l’ordre, c’est tout à fait bénef pour le peuple » déclare-t-il
Le barreau aurait-il exigé le retrait de ses actes au directeur national l’administration pénitentiaire et entrainerait –il de nouvelles arrestations de ces personnes qui ont bénéficié de cette semi-liberté et de même de pour poursuivre le ministre de la justice ? Maitre Zézé kalivogui apporte des précisions
« Pas contre le garde des sceaux, la personne qui agit c’est le directeur de l’administration pénitentiaire ! Nous nous avons pensé que c’est quand même inacceptable cette immixtion parce que si c’est le directeur de l’administration pénitentiaire qui prend la lourde responsabilité de prendre ces genres d’actes, vu même que vous allez vérifier dans ce dossier, vous verrez des multitudes de requêtes qui contiennent des éléments disons les motifs pour lesquels le directeur de l’administration pénitentiaire entend utiliser pour prendre justement ces actes. Vous prenez dispositions de l’article 110 de la constitution, les pouvoirs sont divisés, les pouvoirs sont repartis, les pouvoirs sont séparés, on ne peut pas admettre que ça soit le directeur de l’administration pénitentiaire qui prend des actes juridictionnels dans la mesure où cette fonction est exclusivement dévolu aux cours et aux tribunaux » précise-t-il
Mohamed pour friaguinee.net