Nonobstant , qu’il est évident que tous réclament à tort ou à raison un Etat de droit en Guinée, force est de constater, que l’élite ne jouera pas le jeu.
Sous d’autres cieux, les partis politiques ont toujours joué la carte de la division. Le faible niveau de compréhension de la population et le nombre pléthorique de partis politiques reste toujours un vivier qui permet aux leader d’assouvir leur soif du pouvoir.
Ces différents régimes successifs ont tous abreuvé le peuple à la culte de la personnalité à outrance sous tendu par un communautarisme mortifère. Ce qui de facto nous conduit à produire l’homme providentiel . Ce demi dieu encensé, se transforme en un cauchemar pour tout un peuple. Ces cons de la démocratie au piédestal fragile, finissent par mettre en danger le bien vivre ensemble.
Alors sous d’autres cieux l’occasion formidable nous est offerte de recommencer à écrire une nouvelle page de notre histoire commune. Ma modeste contribution à cette tâche exaltante se fera par étape.
Le régime présidentiel fort
Ce modèle de gouvernance, depuis l’indépendance a atteint ses limites. Cette forme de présidence, omnipotent, omniscient, qui nomme à toutes les fonctions civiles et militaires avec des pouvoirs absolus doit disparaître.
Je propose que cette fonction soit honorifique comme en Allemagne, Suisse Canada, Israël, Belgique, Italie etc… Ce qui du coup va couper les appétits à la conquête de ce fauteuil.
Ce président peut-être choisi ou nommé par l’Assemblée Nationale qui sera issue des élections en tenant compte évidemment de la probité, la sagesse et l’expérience de l’homme.
Par ailleurs nous devons impérativement sous d’autres cieux essayer le régime parlementaire.
Le régime parlementaire
Le régime parlementaire permet le jeu des alliances, des partis. Le premier ministre est chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs, issu de la majorité au parlement avec les alliances des petits ou grands partis.
Ex: Sur 111 sièges à pourvoir à l’Assemblée, il faut 90 députés, pour avoir le droit de désigner en son sein celui qui doit former le nouveau gouvernement. Ce qui est pratiquement impossible . Alors, supposons qu’un parti a 56 sièges. Pour compléter le gap, il lui faut absolument le concours de d’autres parti petit ou grand par le jeu des alliances pour former le gouvernement. Dès qu’il perd la confiance de ses alliés son gouvernement tombe.
Avec la multitude de partis, chacun aura son compte. D’où la gouvernance participative de toutes les sensibilités et de tous les courants politiques. Sous D’autres Cieux.
Par Mamoudou Douno, citoyen guinéen, agent Rusal Friguia