Un propriétaire de maison mécontent a posé un acte qu’on pourrait qualifier d’inimaginable en verrouillant la porte de sa propriété avec un serpent après que les locataires aient mis du retard à payer leur loyer.
L’incident aurait eu lieu dans la ville de Kitui au Kenya et a été révélé pour la première fois après que le gouverneur de la capitale Nairobi, Mike Sonko, a publié une image de la porte sur Facebook.
Sur la photo, on peut voir un serpent vert enroulé autour de la serrure d’une porte. Comme légende accompagnant la photo, Sonko a expliqué que le propriétaire avait décidé d’enrouler le reptile autour de la serrure « après que les locataires n’aient pas réglé les arriérés de loyer de septembre et octobre ».
Le message de Sonko a suscité plus de 10 000 réactions ainsi que plus de 1 400 commentaires sur Facebook avec des internautes divisés sur l’approche extrême du propriétaire.
Un internaute du nom de Samson Robinson a estimé que les droits du serpent avaient été « enfreints » par les actions du propriétaire tandis qu’un autre , Julius Munywoki a estimé que l’incident « ternirait » la réputation de Kitui. Mwalimu Edwn Anton, quant à lui, a estimé que le verrou de serpent s’avérerait inefficace s’il était mis à l’épreuve. « Ce type de serpent mord rarement, et s’il mord, il n’a pas de venin donc inoffensif a-t-il commenté. « Il suffit de le retirer et de le jeter. »
D’autres, comme Humble Boyie, ont qualifié l’image comme n’ayant « aucun sens » tandis que Timothy Mwetu a affirmé que l’image était une « propagande éditée » conçue pour nuire à la réputation du Kenya.
Cependant, selon Naija News, le propriétaire responsable de l’utilisation du serpent a été nommé dans les rapports locaux comme Samuel Kioko, qui réside dans la région de Kunda Kindu à Kitui. Ils disent que Kioko a « discrètement placé » le serpent sur la porte après que les locataires se soient rendues au travail le matin.
L’animal n’était pas attaché à la porte, mais la nouvelle de son apparition est rapidement devenue virale.
Les serpents restent une source constante de peur et de fascination sur Internet.
Ivoirematin