Le scrutin, qui devrait être terminé le 24 décembre, est contesté par l’opposition et, vendredi 26 novembre, les partenaires internationaux du pays sont intervenus pour en rappeler les règles. Dimanche, le Premier ministre a rencontré les candidats de l’opposition pour tenter d’apaiser leurs craintes.
Le Premier ministre Mohamed Hussein Roble avait invité tous les acteurs politiques importants à la Villa Somalia dimanche, notamment les principaux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle, dont les anciens chefs d’État Sheikh Sharik Ahmed et Hassan Sheikh Mohamud.
Outre la photographie d’usage, son but était de répondre à leur rejet collectif du processus électoral en cours, qu’ils ont qualifié « d’opaque et chaotique » la semaine dernière. Ce processus, via un vote électoral indirect, doit aboutir à l’élection du nouveau président de la République par les parlementaires.
Depuis le début, ils affirment que le président Farmajo a rempli les commissions électorales de ses alliés. Mais le Premier ministre entendait aussi répondre à l’exigence d’« entière transparence » formulée par les « partenaires internationaux » de la Somalie, vendredi.
Aucune annonce significative n’a été faite après la réunion. Face à la demande de suspension et de recommencement du processus en entier, le Premier ministre s’est simplement engagé à la « transparence » et à « l’équité ». Il a également déclaré prendre en compte les plaintes de l’opposition.
Mais par la suite, deux élections dans les États du Galmudug et du Sud-Ouest, où des proches du président Farmajo avaient été élus, ont été suspendues par le comité en charge des litiges.
RFI