Réactions de Charles Wright à la sortie de l’audience : « un ministre de la justice n’est pas justiciable devant un TPI, c’est pour respecter cette obligation légale que nous sommes venus »

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Poursuivi pour « dénonciation calomnieuse, diffamation, publiques, injures, violence et voies de faits et abus d’autorité » par les leaders du Front National de Défense de la Constitution de 2010 ( FNDC), le Ministre de Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Alphonse Charles Wright à la sortie de l’audience à réagit devant la presse pour dire;

«Nul est au dessus de la loi. Mes avocats ont rappelé à maître Béa qui est en désespoir de cause et qui pense qu’il faut quand même sortir à défaut de reconnaître son échec crucial. Mes avocats ont développé tous qu’il y a de droit au-delà de toute les exceptions soulevées. D’aucun pensait que le garde des sceaux n’allait pas se présenter. C’est mal connaître l’homme. Est-ce que aujourd’hui on peut être dans la refondation du CNRD, et s’exclure d’un processus légal. Ce n’est pas possible. Nous sommes content que cela puisse servir d’exemple à tout le monde qu’en Guinée plus que jamais nul n’est au dessus de la loi. Les propos qui ont été tenues injustement et astucieusement mis à la charge du garde des sceaux, laissez-moi vous dire qu’un ministre de la justice n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance. Un magistrat de surcroît n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance. Connaissant tout ça, nous sommes venus parce que la loi dit que toute personne cité à tord ou à raison à l’obligation de se présenter. Donc c’est pour respecter cette obligation légale que nous sommes venus. Nous nous réservons le droit de nous retourner contre qui que ce soit, des propos mensongers. Ça c’est formelle. Je ne veux pas qu’on pense que c’est de l’acharnement. Il faut que tout le monde soit soumis à la même loi. Quand on est cité on est tenu de comparaître que ça soit vrai ou faux. Je veux que chaque guinéen cultive ça. C’est cette exemplarité que je veux donner à la Guinée. Ce qu’on me reproche c’est la moindre des choses. C’est la première fois en Guinée qu’un magistrat est poursuivi pour des faits de poursuite. C’est la première fois dans l’histoire de la Guinée qu’on poursuit un magistrat pour des faits de poursuites. Alors que les magistrats du ministère public n’ont pour attribution que la poursuite des infractions et lorsqu’ils poursuivent des infractions, ils sont couverts par le statut de la responsabilité. Maître Béa doit revoir ces cours, il a en besoin. Pour eux, quand Charles va comparaître ça sera une victoire pour eux. Je dis que c’est une victoire pour la justice et les institutions. Je dis une fois de plus encore de plus que cela ne m’ébranle pas. J’ai confiance à nos institutions judiciaires. J’ai foi en cette justice. Donc Charles Wright reste Charles Wright. On dit même que je ne suis pas magistrat »,a-t-il déclaré devant la presse.

Alimou Gaoual Bah

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