Dans la matinée du lundi 17 septembre 2018, une cérémonie d’intronisation s’est tenue au siège de l’Union démocratique de Guinée (U.D.G), au quartier Kagbèlèn, commune de Dubréka.
Cette cérémonie qui consistait à introniser un nouveau Kountigui de la Basse-Côte, en la personne d’Elhadj Mamoudou Soumah, ancien maire de la commune de Dixinn, a pris une autre allure.
Des inconnus ont jeté des projectiles sur les assistants à cette cérémonie, faisant plusieurs blessés et d’importants dégats matériels.
Elhadj Mamadou Sylla, président de l’UDG, accuse les proches du Kountigui Elhadj Sékhouna, d’étre les auteurs de cette attaque.
« On est venu aujourd’hui lundi pour installer notre Kountigui de la Basse-Guinée. On a été attaqué par les gens d’Elhadj Sekohouna Soumah, de Malick Sanckon et de cheick Ahmed. Ces derniers nous ont menacés dans mon bureau. Ils ont dit qu’ils vont empêcher ce que nous sommes en train de faire. Lorsqu’ils sont partis à Kindia pour introniser leur Kountigui, nous on a dit qu’on n’est pas d’accord. Mais vous êtes tous témoins de ce que nous avons subi aujourd’hui depuis notre arrivée. Ils ont caillassé toutes nos vitres de bâtiments, les parebrises de nos voitures et des gens sont blessés. S’il y a la loi en Guinée, on va le savoir parce qu’on va porter plainte pour la destruction et les blessures et si le gouvernement n’est pas leur complice, je pense qu’ils vont rendre justice, ils vont les condamner pour des actes qu’ils ont faits et surtout nous dédommager. Ils ont fait ça contre les gens et en même temps contre notre siège. C’est un siège du parti. Il doit être sauvegardé, et protégé. Si maintenant ils nous attaquent comme ça, on se dit que même les gendarmes qui sont venus, ils n’ont pas pris les choses au sérieux. Notre kountigui c’est Elhadj Mamoudou Soumah. C’est lui qu’on a choisi après un travail d’un an que nos cadres ont fait, on avait des critères et le choix est tombé sur lui » a expliqué Elhadj Mamadou Sylla.
Deux kountigui vont-ils diriger la Basse-Guinée ? Attendons de voir !
Nènè Aissatou Baldé pour friaguinee.net
