Les autorités préfectorales ont procédé à la refonte du conseil préfectoral de développement mis en place en juin 2016 après plusieurs tractations entre les représentants des organisations de la société civile et les autorités.
C’est à l’issu de plusieurs rencontre que la refonte a enfin eu lieu ce mercredi 9 janvier, dans la salle de conférence du bloc administratif.
Avant le vote des 44 conseillers permettant de mettre en place le bureau exécutif de 7 membres, Madame le préfet a affiché les raisons de cette refonte
« …La loi dit que si un membre du CPD est muté, à la retraite ou change de fonction, il doit être remplacé par un autre de la même structure. C’est le cas du président de ce CPD qui avait été élu sous la bannière de la société civile et qui est devenu maintenant un conseiller communal, le directeur préfectoral des mines étant à la retraite, va être remplacé par son successeur, les anciens maires des communes (urbaine et rurales) vont aussi être remplacés…La société minière en place (Rusal) n’était pas représentée, la mine artisanale, la chambre du commerce, les organisations paysannes et une ONG internationale avaient été omises et il faut qu’elles soient représentées au sein du CPD… » a expliqué Hadja Gnalen Condé.
Elle a par ailleurs souligné le fait que le CPD de Fria était décrié par les organisations de la société civile qui avait elles-mêmes mis la pression sur l’autorité préfectorale pour sa mise en place.
« Apres avoir fait des tournées dans certaines zones minières, certains membres de la société civile ont eux-mêmes dit que les CPD qu’ils ont vu ailleurs sont différents de celui de Fria qui ne respectait pas cette règle. Ils ont dans un courrier transmis le 8 aout 2017, demandé la refonte du CPD. En plus le CPD ne fonctionnait pas puisque c’est à moi que le président a demandé de mobiliser les membres du CPD pour lui, afin qu’il tienne une réunion … » a ajouté Madame le Préfet.
Apres une heure de concertation dans le but de trouver un bureau consensuel, les conseillers sont passés aux votes à la suite desquelles Abdoulaye Diaby du CNOSCG est élu président. Comme indiqué dans le document, le secrétaire général chargé des collectivités Naby Camara et le contrôleur financier de la préfecture, Dian Doua Diallo ont respectivement occupé les postes de premier vice-président et de secrétaire administratif et financier. La deuxième vice-présidence est revenue au maire de Banguigny, Ibrahima Sory Barry tandis que Aboubacar Camara le maire de Tormelin se taille le poste de secrétaire chargé des affaires sociales, Daouda Bangoura de la société civile se contente des questions de développement et l’unique femme du bureau, Hadja Mariama Camara est celle qui est chargée de l’information et de la communication.
Djénabou Batco Dialloun
