Diplômée d’une école de management au Maroc, Hadja Imourana Sow est décédée ce vendredi 18 janvier par suite de maladie. Survenu à l’Hôpital Ibn Rochd de Casablanca, le décès de l’étudiante crée une véritable psychose au sein de la communauté estudiantine subsaharienne et celle guinéenne en particulier. Selon les proches de la défunte, son diplôme de Master en ingénieries financières lui aurait été décerné le 8 décembre décerné à Fès.
La mort de l’étudiante marque la huitième, en moins d’un mois, au sein de la communauté guinéenne vivant au royaume. La dernière en date est celle de Rahilou Keita en licence 2, le 6 janvier dans la ville de Marrakech, au centre du Maroc.
Il faut noter que certains de ces cas de décès se passent sous le grand silence de l’Ambassade de Guinée à laquelle, il a été reproché une absence dans la maison mortuaire de Rahilou Keita. « Même un appel téléphonique pour les condoléances de l’ambassade, on n’a pas reçu. Peut-être une autre personne, mais nous, nous n’avons ni vu ni entendu quelqu’un de Rabat » nous a confié une source.
Ajoutons que pour le moment, les parents n’ont pas laissé entendre une information quant à l’enterrement de Sow Hadja Imourana au Maroc ou un éventuel rapatriement du corps vers Conakry.
Nos condoléances les plus attristées à la famille biologique et à l’ensemble des étudiants subsahariens.
AfriMaghreb