Pour permettre à la population de s’approvisionner en produits végétaux, certaines femmes se sacrifient en se rendant dans les marchés hebdomadaires des sous-préfectures pour faire les échanges de marchandises de façon interne et prendre d’autres faciles à trouver dans ces localités. Ce sont surtout des produits végétaux que les femmes de Kindia qui fréquentent ces marchés hebdomadaires exportent en ville.
Plusieurs d’entre elles se disent très découragées à cause surtout des multiples problèmes auxquels elles sont confrontées :
‘‘Les problèmes de déplacement de ces marchandises font que les bénéfices sont minimes. Les dépenses sont très élevées c’est pourquoi beaucoup de nos camarades ont abandonné’’ a expliqué Aïcha Diallo.
A ce problème, vient s’ajouter la rareté de la clientèle :
‘’Il n’y a pas d’importance dans la vente des marchandises dans les marchés hebdomadaires. Il n’y a pas d’achat, nous nous asseyons comme ça dans le marché, difficilement on trouve un client’’ a-t-elle ajouté.
Une autre vendeuse qui achète des marchandises à Souguéta, reconnait que c’est difficile mais pour le moment elle n’a pas d’autres recours pour nourrir ses enfants :
‘’Je rencontre beaucoup de difficultés dans la vente de mes marchandises dans ces marchés hebdomadaires, mais je ne sais pas faire autre chose que le commerce, je veux abandonner mais pour le moment c’est ce qui m’aide à nourrir mes enfants’’ témoigne N’Nady Bangoura.
Ces femmes vendeuses dans ces localités sont en situation alarmante. Elles se disent avoir l’envie d’abandonner la vente dans ces marchés hebdomadaires par manque d’achat des produits internes et externes.
Fatoumata Camara, correspondante à Kindia
Tel : 622 66 80 51
