Avoir de l’eau pour les concessions devient un parcours de combattant pour les populations de la commune urbaine de Mamou.
Les quartiers périphériques notamment ceux situés sur les hauteurs de la ville sont les plus touchés.
Jeunes garçons, jeunes filles et femmes sont obligés de se réveiller toutes les nuits à 4 heures du matin pour aller déposer leurs seaux vides aux abords des rares puits et forages des quartiers pour enfin être dans le rang de 6 heures à 9heures et de 16 heures à 21 heures.
Du quartier Petel au quartier Madina Tambassa, Thiewgol, Loppet, Telico,Abattoir, Kimbely, Madina Scierie en passant par Sabou, Almamya, Boulbinet et poudrière les difficultés d’approvisionnement de l’eau potable sont les mêmes.
Les rares quartiers qui bénéficient des services de la SEG (société des eaux de Guinée), reçoivent l’eau une (1) à deux (2) fois par semaine.
Dans les quartiers situés sur les hauteurs, les uniques points d’eaux sont toujours envahis par une population désireuse qui ne se soucie plus de la qualité de l’eau.
L’accroissement démographique, l’urbanisation et le faible investissement dans le secteur de l’eau constituent les causes fondamentales de la rareté de l’eau dans la plus part des agglomérations guinéennes.
Le cas de la commune urbaine de Mamou, ville carrefour qui compte environ 93 mille 304 habitants, nécessite une attention particulière dans la mesure où des nombreux fleuves comme le bafing (fleuve Sénégal) prennent leur source dans la préfecture.
AGP