Depuis 1868 ce vieux village existe dans la préfecture de Dubréka sous-préfecture de Tondon. Il a 3 secteurs et une population de 3546 habitants.
Depuis sa création, ce village ne bénéficie presque pas d’aide de l’État guinéen. C’est seulement en 2000 et 2014 que les habitants ont bénéficié d’un forage et d’une école primaire.
De nos jours cette population est en pleine souffrance pour l’approvisionnement en eau potable. Pour cause, le seul forage qui les servait n’est plus opérationnel. Un fait que les citoyens qualifie de dangereux et d’inquiétant :
« Aujourd’hui le district de Bouramayah est en danger parce qu’une vie sans eau potable est très dangereuse. Le seul forage qui était notre espoir n’est plus opérationnel, si nous voulons de l’eau il nous faut aller jusqu’au fleuve Konkouré qui se trouve à 5 kilomètres d’ici. Les marigots environnant ont taris actuellement. A cause de la pollution, l’eau du fleuve n’est plus potable mais c’est puisque nous n’avons pas autre choix, c’est cette eau que nous buvons, c’est pourquoi il y a trop de maladies épidémiques chez nous » a précisé Soriba Sylla, le vice-président du district.
Pour sa part Abdoul Karim Sylla, un citoyen du district a interpellé l’État :
« Je demande aux autorités communales, préfectorales voire même l’État de nous secourir sinon nous sommes en danger. Vivre sans eau potable est vraiment regrettable parce que ça nous expose à toutes sortes de maladies » a-t-il rappelé
Tout comme Bouramaya, plusieurs districts font face à ce manque criard d’eau potable, exposant ainsi ces populations à des maladies diarrhéiques.
Mohamed Kolya Bangoura, de retour de Bouramaya.
Tel :621 41 63 41