Depuis ce matin, des femmes ont élu domicile dans la cour abritant le bloc administratif avec pour principal slogan, le départ de Madame le Préfet, Hadja Gnalén Condé.
Ce souhait, disent-elles, serait dû au manque de transparence dans la gestion de cette dernière quelles accusent de plusieurs détournement, de favoritisme et d’exclusion.
’’ Nous ne voulons plus d’elle ici parce qu’elle récupéré tout ce qui nous est destiné, c’est le cas de Kindia. Lorsque nous sommes allées a Kindia pour soutenir le troisième mandat, elle devait nus donner chacune 400.000 Fg. La fois dernière, le président a offert de l’argent aux ferrailleuses, elle ne le leur a pas remis. Elle prend des gens à Conakry pour les faire embaucher a l’usine en laissant nos enfants ici’’ dénonce une manifestante.
Il est vrai que depuis quelques jours, des rumeurs sur une éventuelle manifestation des entrepreneurs mécontents de l’octroi des marchés financés par l’Agence national de financement des collectivités (ANAFIC) à des entreprises étrangères, couraient dans la cité.
La Mairie était visée par cette manifestation qui a pris une autre tournure qui amène plusieurs observateurs à croire qu’une main noire serait derrière la demande du depart du Prefet.
’’ Il faut qu’on arrête de se servir de ces pauvres femmes pour régler des comptes. Il y a une main noire derrière cette manifestation, la preuve en est que dans leurs slogans, les femmes disent que si le Préfet ne quitte pas, elles ne soutiendront pas la nouvelle constitution. Qui a invité la RTG ? En tout cas, ce ne sont pas ces femmes que je connais ’’ se demande une actrice de la société civile.
’’ Qui a mis les moyens a la disposition de ces femmes? Visiblement des pancartes avaient été déjà préparées pour ça parce que nous savons que ces derniers temps, elle ne s’entend pas avec plusieurs cadres de l’Etat...’’ ajoute un autre acteur de la société civile.
L’embauche des natifs de Fria au sein de l’usine Rusal-Friguia fait partie des points d’échauffements mais selon nos informations, seul le chef de l’État et le premier ministre ont une influence sur le partenaire Russe. C’est pourquoi la jeune activiste invite ces femmes, si elles ne sont pas manipulées, à manifester pour :
’’Le retour des travailleurs non rappelés a l’usine jusqu’à ce jour ; le règlement de ceux qui sont décédés depuis le début de la crise ; le départ de l’entreprise fantôme SEINTA et la réalisation des promesses du président de la République notamment la construction d’un marché moderne’’ exhorte une observatrice.
Pour d’autres observateurs, certains hauts cadres du RPG, en désaccord avec le Préfet seraient derrière ce mouvement.
Affaire à Suivre !
Focus Friaguinee.net
