La situation de crise Ă Fria, Ă lâorigine du soulĂšvement des femmes contre la prĂ©fĂšte de la ville, se tend du jour au lendemain.
MalgrĂ© lâimplication des autoritĂ©s et dâautres personnes de bonne volontĂ©, qui ont engagĂ© des mĂ©diations, les femmes restent toujours campĂ©es sur leur position. Elles exigent toujours le dĂ©part de Mme Gnalen CondĂ©.
Le directeur national des impĂŽts, natif de Fria, en mission en France, appelle Ă la retenue.
Lisez !
Câest avec beaucoup de regret et une rĂ©elle stupĂ©faction que je suis, depuis la France, oĂč je me trouve dans le cadre dâune mission, lâĂ©volution de la situation de crise Ă Fria.
Je tiens Ă prĂ©ciser que Fria nâa pas la culture de la violence et ne saurait sâillustrer dans ce sens.
Votre prĂ©occupation croise celle du prĂ©sident qui nâa mĂ©nagĂ© aucun effort jusque-lĂ pour le dĂ©veloppement et le bien-ĂȘtre des populations de cette ville, Ă travers entre autres la relance de lâusine, la crĂ©ation de la MUFA et dâautres activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus pour les jeunes et les femmes.
Je vous demande trĂšs humblement de la retenue et de rester Ă lâĂ©coute de toutes les bonnes personnes qui sâinvestissent pour trouver un dĂ©nouement heureux Ă cette triste situation.
Je vous avoue que les crises nâont jamais eu leur solution Ă travers la violence.
Il est donc souhaitable de privilégier le dialogue afin de parvenir à une solution apaisée.
Lâimage de casses, renvoyĂ©e en ce moment ne fait pas honneur Ă notre ville, elle brise Ă©galement le pacte que nous avons scellĂ© avec le Chef dâĂtat qui sâengage sans relĂąche pour la cause de cette prĂ©fecture.
Je sais que vous, chers mamans et jeunes de Fria, ferez en sorte que cette triste réalité soit trÚs rapidement un mauvais souvenir pour que reprennent normalement les activités.
Aboubacar Makhissa Camara,
Depuis Paris
France