La ministre guinéenne de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance était face aux journalistes ce lundi, 27 mai 2019 dans un réceptif hôtelier de la place pour passer en revue les acquis, défis et perspectives de son département vis à vis de l’autonomisation des femmes qui s’affiche à ses yeux comme une urgence à régler.
Hadja Mariama Sylla a profité de la 16ème conférence de presse du gouvernement de kassory Fofana pour se féliciter du bilan du département dont elle a la charge. A cet effet, plusieurs thématiques ont été touchées du doigt pour éclairer la lanterne des hommes de médias venus en grand nombre pour ces circonstances. Parmi ces thématiques, la lumière fut projeter sur l’autonomisation des femmes en République de Guinée.
Pour la ministre, des efforts consentis dans ce domaine permettent aujourd’hui à plusieurs femmes de se prendre en charge.
“Dans le domaine de l’autonomisation des personnes vulnérables et la lutte contre les inégalités sexistes et les violences basées sur le genre. Des 2011 à 2018,plus de 500 milliards GNF distribués aux femmes sous forme de crédit revolving à travers les institutions de micro finances en particulier les MUFFA;readmission des produits des femmes de Guinée à l’exportation aux États Unis d’Amérique dans le cadre de L’AGOA;construction de 11 centres d’autonomisation modernes ;100 ordinateurs offerts par le ministère des télécommunications et de l’économie numérique dans le cadre de l’initiative présidentielle de renforcement des capacités des femmes” s’est t-elle frottée les mains.
À propos des violences conjugales et autres basées sur le genre, le département de l’action sociale affiche un grand intérêt pour trouver des voies et moyens pour freiner cette hémorragie qui domine en Guinée la couche féminine.
“Les efforts ont abouti à: la prise en charge de 4,474 survivantes de violences basées sur le genre dans 43 services intégrés de VBG au niveau des structures de santé et des unités de police et de gendarmerie ;la formation de 212 sages femmes contractuelles sur les violences basées sur le genre, leur déploiement et leur dotation en équipements et produits pour des prestations dans les structures de santé et la surveillance des décès maternels et néonatals” a-t-elle avancé.
A côté de ces acquis,se trouvent eriger plusieurs faiblesses auxquelles Hadja Mariama Sylla et ses cadres devront venir à bout. Des faiblesses qui ouvrent les guillemets sur la fluctuation de l’ancrage institutionnel du département en question,là faiblesse des allocations budgétaires au secteur, la limitation de l’offre de service aux personnes handicapées perçues comme de simples bénéficiaires d’assistance ;l’inexistence de fonds et de structures de microcredits au bénéfice des femmes dans tout le pays.
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