C’est du moins ce qui ressort d’une correspondance signée par huit responsables du FNDC et adressée au Maire de la commune urbaine de Nzérékoré à la date du 16 juin 2019. Le document fait état de la « Tenue d’une marche pacifique jeudi 20 juin 2019 suivant l’itinéraire Stade-Rond-point Dorota avec pour point de chute la place des martyrs ».
Or pour le maire de la commune de Nzérékoré pas question d’une nouvelle occasion d’affrontement ; les habitants se remettent difficilement des violences qui ont fait jeudi 13 juin Un mort, des dizaines de blessés et plusieurs boutiques et kiosques pillés et incendiés.
Selon Moriba Albert Delamou « Toutes les marches pro et anti nouvelle constitution sont interdites a Nzérékoré ».
La prise de position du maire de Nzérékoré intervient au lendemain d’une réunion de crise qui a demandé aux chefs de quartiers de traquer les membres du FNDC dans leur cachette et d’empêcher tout regroupement dans les quartiers et secteurs de la ville de Nzérékoré. Du coup, la tension est remontée d’un cran dans la cité ou des personnalités dont les ministres de la santé, des pêches et de la ville et de l’aménagement du territoire sont envoyées sur place pour calmer les esprits. Espérant que la présence des ministres pouvait contribuer a apaiser le climat actuel, le coordinateur régional du FNDC dit craindre pour sa vie et n’exclut pas de sortir pour faire face a la justice.
De sources bien informées a Nzérékoré, la rédaction régionale de l’AGP nous apprend qu’un pool d’avocats aurait formé a Conakry pour défendre les membres du FNDC poursuivis pour violences et troubles a l’ordre public dans la ville de Nzérékoré.
Même si la vie a repris son cours normal, les signes d’un nouveau bras de fer entre activistes du FNDC et forces de l’ordre sont perceptibles dans la capitale de la Guinée Forestière. Rédaction AGP-BDS
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