Après plusieurs jours de recherche, les agents de la gendarmerie départementale de Fria ont procédé ce Lundi 25 Décembre à l’arrestation du jeune homme qui aurait tenté de violer une mineure de 14 ans, apprenante en couture au centre d’autonomisation et de promotion des femmes et filles de Fria.
Selon la victime, les faits remontent au début du mois de décembre lorsqu’une de ses camarades lui a demandé de l’accompagner quelque part : « un samedi soir ma copine m’ a dit de l’accompagner quelque part. Arrivées devant une chambre où était arrêté un jeune homme, mon amie me l’a présenté. Dès après la présentation, il m’a tiré de force, m’a fait rentrer dans sa chambre et a fermé la porte. Il s’est déshabillé et m’a dit de coucher avec lui. Face à mon refus, il m’a frappé avec un fil en menaçant de finir avec moi avec une paire de ciseaux en main. Il a déchiré mes habits et mon caleçon avec sa paire de ciseaux. Mais puisque je criais fort et il n’arrivait pas à me pénétrer, il est sorti de la chambre et m’a enfermée dedans. C’est grâce à sa sœur que j’ai pu sortir de la chambre » a-t-elle témoigné.
Ayant constaté le lendemain les séquelles de la violence subie par la fille, sa tutrice lui a demandé ce qui lui est arrivé. Sans hésiter, elle a tout raconté à cette dernière qui l’a immédiatement transportée à l’hôpital où le gynécologue a, après la consultation confirmé la tentative de viol à travers les lésions qui étaient visibles mais que la fille était toujours vierge puisque le jeune n’a pas réussi à atteindre son objectif.
Comme d’habitude, les deux familles, pour une question d’honneur ont voulu tuer le serpent dans le pagne en tentant de régler l’affaire à l’amiable.
Apres plusieurs jours d’absence au centre, le directeur s’est informé de la situation et a décidé de prendre le taureau par les cornes : « Quand j’ai constaé que la fille ne venait pas au centre, j’ai appelé sa tutrice qui m’a tout expliqué. Je lui ai dit que ce n’est pas une affaire à régler à l’amiable. J’ai porté plainte contre lui à la gendarmerie, dès qu’il l’a su il a pris la poudre d’escampette » a expliqué Doubany Camara Directeur du centre d’autonomisation et de promotion des filles et femmes de Fria (CAPF).
Ce n’est qu’apres trois semaines après l’acte et une semaine de cachette que les agents de la gendarmerie ont mis main sur le présumé.
Pour l’heure, Arrangeur puisque c’est de lui qu’il s’agit se trouve dans les locaux de la gendarmerie en attendant son déferrement devant la justice car Doubany Camara se dit prêt à aller jusqu’au bout pour que ce jeune serve d’exemple, ce qui peut-être permettra de mettre fin à ce fléau à Fria.
Djénabou Diallo
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