« Nous ne pouvons pas continuer de gérer les affaires du pays avec indifférence quand le niveau de corruption enfle et est pratiquée par ceux-là mêmes qui devraient la combattre », a affirmé Harry Kalaba le chef de la diplomatie zambienne mardi dans un message sur les réseaux sociaux.
Cette décision est perçue par de nombreux analystes comme une tentative de mettre la pression sur le président Edgar Lungu, qui envisage de briguer un troisième mandat.
Considéré comme un possible successeur du président Edgar Lungu, Harry Kalaba affirme avoir présenté sa démission.
Ce qui est nié par Amos Chanda, le porte-parole du gouvernement joint au téléphone par l’AFP.
Le président Lungu, accusé par ses détracteurs de vouloir briguer un troisième mandat non autorisé par la constitution, soutient qu’il n’a profité que d’une partie de son premier mandat, à la suite du décès de Michael Sata, son prédécesseur.
La Zambie est classée 87e sur 176 pays sur l’index de perception de la corruption publié par Transparency internationale
BBC Afrique