Le REFMAP (Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix) a, face aux violences qui perdurent depuis le début les proclamations des résultats des élections communales par les CACV, tenu une conférence de presse ce vendredi 9 février 2018.
Les femmes du fleuve Mano pour la paix, invitent toutes les parties prenantes à privilégier les recours légaux, se référer au Code électoral et à mettre en œuvre les clauses des accords signés entre les acteurs politiques, elle entend sensibiliser les Guinéens aux conséquences d’un basculement chaotique et veulent éviter à la Guinée ce qui s’est passé dans les pays voisins.
« Tout le monde s’est félicité du caractère paisible du processus de vote. Mais avant la proclamation des résultats, on constate une déchirure supplémentaire du tissu sociopolitique. Car tout simplement, un groupe d’individus croit qu’on l’a volé, triché ou je ne sais quoi. Je pense que le Code électoral tranche la question. Et la CENI est la seule institution habilitée à prononcer les résultats finaux et globaux des élections locales », a déclaré Hadja Saran, présidente du REFMAP.
« Pourquoi faire du tort à des citoyens qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans les officines politiques. Nous appelons les gens à une prise de conscience. Nous sommes héritiers d’un passé glorieux en Afrique. Donc, nous ne pouvons pas sacrifier cela à cause de la colère ou d’un malentendu. Il faut que les Guinéens s’entendent parce que désormais, tout ce qu’on fera, c’est sur la base d’une entente » a-t-elle ajouté.
Pour Hadja Saran Daraba, chacun peut être artisan de la paix. Tout citoyen doit militer dans ce sens, car les Guinéens ne méritent pas ce genre d’agissements.
Friaguinee.net
