Le mot d’ordre de grève a été observé en partie dans la quasi-totalité des grands collèges et lycées de la ville des agrumes.
Depuis 8 heures, l’atmosphère est très morose et l’engouement réduit à son juste titre. La plupart des élèves et parents ont la peur dans le ventre, c’est pourquoi s’abstiennent- ils de laisser les enfants aller à l’école. Du lycée Sambayah, 28 Septembre, Kénendé, Bamban au collège Fissa et Karavancerail en passant par certaines écoles privées, plusieurs élèves n’ont pas trouvé les enseignants au grand complet, ce qui finalement valu leur observation face à cette situation inquiétante.
« Je fais le brevet et je ne suis pas bonne humeur car à cause de cette grève nous perdons plusieurs heures de cours » regrette Fatoumata Camara.
Par contre, à l’école Père Lacan, enseignants et élèves sont présents et les cours sont normalement dispensés.
» Dans mon école tout va bien, les enseignanants et plusieurs élèves sont là. Il y a quelques absents du coté des élèves mais cela n’empeche pas les cours puisque tous les enseignants sont là » se félicite Gilbert Macka Camara, directeur de cette école.
Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Kindia, invite le gouvernement à revoir la situation des enseignants et exhorte les parents à laisser leurs enfants aller à l’école.
« Par rapport à cette grève nous demandons à l’Etat guinéen de faire tout son possible pour essayer de revoir la situation des enseignants, tout le monde sait les conditions dans lesquelles vivent les enseignants guinéens. Je demande aux parents d’élèves de libérer les enfants pour leur permettre de suivre normalement les cours » a lancé Oumar Tounkara.
Pour l’heure la situation reste très inquiétante malgré que les autorités éducatives à tous les niveaux, s’abstiennent de tout commentaire pour ne pas mettre le feu aux poudres dit-on.
Nous y reviendrons !
Fatoumata Camara
