Dans la commune urbaine de Mamou, comme beaucoup d’autres villes à travers la Guinée, le mot d’ordre de la grève générale et illimitée lancé par le Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) est largement suivi par les enseignants du pré-universitaire. Du lycée Elhadj Aboubacar Doukouré au collège et lycée Amical Cabral en passant par le groupe scolaire Bambino, c’est le même constat qui se dresse. Aucune de ces écoles n’a pu faire cours depuis la reprise de la grève ce lundi.
Selon Thierno Souleymane Sall, le nouveau secrétaire du SLECG dans la région, le mouvement de grève est suivi à 100% dans la ville carrefour, rappelant les motifs du mot d’ordre.
« Cette grève vise à répondre à l’une des principales interrogations, à savoir : le droit de grève pour revendiquer l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants du secteur public », explique pour sa part un professeur d’Économie du lycée Cabral, accusant les autorités politiques de n’avoir pas agi pour éviter la reprise de la grève.
Selon nos informations, l’Inspection régionale de l’éducation (IRE) de Mamou a sillonné les différents établissements de la commune urbaine pour recenser les enseignants qui ont boudé les classes.
Foutanews