La grève des enseignants version Aboubacar Soumah continue à paralyser les activités scolaires à travers le pays.
A Boké, la nuit du lundi à mardi a été émaillée par des troubles. Les jeunes ont barricadé et brûlé des pneus dans les grands carrefours. Il a fallu l’intervention des autorités et quelques jeunes leaders pour calmer la situation dans la commune urbaine.
Des cailloux, des pneux et des troncs d’arbres sont visibles sur la route nationale. De Denken à Hamdallaye, la circulation était paralysée, boutiques et magasins sont restés jusqu’aux environs de 10 heures, heure à laquelle certains jeunes leaders se sont mobilisés pour débarasser les routes des barricades.
« Depuis hier à 23 heures on était sur pieds de Tamaransy jusqu’au centre- ville pour enlever ces barricades et permettre à la population de Boké de vivre dans la paix et la quiétude sociale afin que les travailleurs reprennent leur service » a déclaré Saidou Sylla le porte-parole des jeunes leaders.
Après le tour de la ville le premier responsable de la préfecture a invité la population de Boké à la retenue.
« Le gouvernement a entamé déjà les démarches par rapport à ça, je crois qu’il faut laisser les gens négocier, être sur la même table pour que les enfants étudient et éviter une année scolaire blanche et les casses » a conseillé Aboubacar M’Bop Camara.
Des dispositions sont désormais envisagées pour lutter contre ces soulèvements nocturnes dans la ville de Boké.
« Les emprises de routes sont occupées, c’est là où on met régulièrement les barrages, ils vont tous quitté d’ici la semaine prochaine » a averti le prefet.
Au moment où la correspondante de friaguinee.net quittait les lieux la circulation avait peu à peu repris mais les boutiques et magasins sont tout de même restés fermés tout toute la journée.
Djénabou Camara, correspondante à Boké
Tel : 625 09 82 53