Déclenchée le 12 février dernier, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a, après un mois de grève et deux semaines de négociations annoncé sa suspension ce mardi 13 février 2018 au palais du peuple.
Selon l’inspecteur général du travail, l’accord est signé sur quatre points :
« La levée de la suspension du Secrétaire Général du SLECG, Aboubacar Soumah et le payement de ses arriérés de salaire ; Le payement des 30% restants comme suit : fin mars 2018 avec effet rétroactif (à compter du 1er janvier 2018 pour les enseignants en activité ; et novembre et décembre 2017 pour les retraités) ; L’ouverture d’un couloir de négociations entre le 2 et le 25 mai 2018 sur le point concernant la fixation du salaire de base des enseignants à huit millions de francs guinéens ;Tous les enseignants mutés ou demis de leurs fonctions à cause de cette grève seront remis dans leurs droits. Nul ne sera sanctionné ou poursuivi pour avoir participé à cette grève » a déclaré Alya Camara.
Dans cet accord, il ressort que les syndicalistes, acceptent à ce que l’effet rétroactif du versement de ce montant soit limité au 1er janvier 2018 pour les enseignants actifs dans le but d’éviter une année blanche et surtout pour préserver la quiétude sociale, de plus en plus menacée par leur mouvement.
Prenant la parole, le secrétaire général du SLECG a déclaré :
« Compte tenu de ces résultats obtenus qui reflètent exactement l’aspiration profonde de toutes nos structures à la base en tenant compte des correspondances que nous avons reçues de la part de tous les bureaux communaux et préfectoraux, le bureau éxecutif du SLECG décide de la suspension de grève déclenchée le 12 février 2018 ».
Ainsi, après un mois de congé forcé, les élèves et enseignants pourront reprendre les chemins de l’école.
Fatoumata Diaraye Bah