Le ministre directeur de Cabinet de la Présidence de la République de Guinée (PRG), Ibrahima Kalil Kaba a présidé, samedi, 14 avril 2018, à Conakry, l’ouverture des travaux de la 3ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale (AG) du Réseau des Institutions Nationales de la Lutte contre la Corruption de l’Afrique de l’Ouest (RINLCAO), rapporte l’AGP.
Placée sous l’égide de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), la Session a connu la participation de plusieurs pays venus de la terre ouest-africaine, dans le but de délibérer sur la situation du Réseau, afin d’aboutir à l’élection d’un nouveau bureau pour un mandat de trois (03) ans.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le secrétaire exécutif adjoint de l’Agence Nationale de la Lutte contre la Corruption et la Promotion de la bonne Gouvernance (ANLC), Sékou Mohamed Sylla a dit, que «selon la secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique, Mme Vera Songwe, la corruption liée à diverses activités frauduleuses en Afrique, fait perdre, chaque année une somme de 148 milliards de dollars, drainés hors du continent, sous diverses formes de corruption, montant représentant environ 25% du PIB, en moyen, de l’Afrique».
Conscients de ces enjeux de développement, tous les Etats membres du RINLCAO ont signé la Convention des Nations Unies contre la Corruption, qui met l’accent sur les contraintes de la corruption et ses impacts sur le développement, ainsi que la Convention de l’Union Africaine (UA) sur la prévention et la lutte contre la corruption, et le Protocole de la CEDEAO sur la corruption.
Pour la secrétaire générale du RINLCAO, Seynabou Diakaté, «l’élan du RINLCAO sera maintenu pour relancer la dynamique de coopération. Des reformes sont envisagés pour mieux doter leur plateforme d’une capacité de riposte des réflexions communes, d’harmonisation des stratégies et de rationalisation des ressources».
Procédant à l’ouverture de cette 3ème Session, le ministre directeur de Cabinet de la PRG, Ibrahima Kalil Kaba a soutenu, que «la lutte contre la corruption et la marche vers la consolidation de l’Etat sont parsemées d’embuches, car au-delà des textes à adoptés et d’organes à créer, il y a des réticences à vaincre et des comportements à changer».
Sur ce, il a invité et encouragé les participants à persévérer dans cette voie, à poursuivre leurs efforts pour renforcer les mécanismes de prévention et de répression de la corruption.