« Prêts à vaincre le paludisme » est le thème choisi cette année par l’organisation mondiale de la santé pour célébrer la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
Célébrée le 25 avril de chaque année, cette journée a pour objectif d’attirer l’attention de la communauté mondiale sur l’impact négatif du paludisme sur les familles.
A Fria, malgré les efforts fournis par le partenaire Stop Palu dans le cadre de la distribution de la moustiquaire imprégnée, les statistiques sont inquiétantes.
« Rien que pour le premier trimestre de l’année 2018, nous avons enregistré dans les structures sanitaires 4553 cas de paludisme, sans compter ceux qui ne sont pas allés à l’hôpital et ceux qui ont acheté des médicaments dans des pharmacies ambulatoires » a déclaré Dr Ibrahima Kankalabé Diallo.
Cependant, le paludisme peut entrainer de graves conséquences s’il n’est pas pris en charge à temps.
« Le paludisme peut entrainer les avortements, des mort-nés, des prématurés, des enfants de faible poids à la naissance et plus loin la mort. Il est d’ailleurs la première cause de consultation dans notre préfecture et dans le monde. Il constitue également la première cause d’hospitalisation et de dé*ès dans le monde » a précisé le chargé de communication de la direction préfectorale de la santé.
Contrairement aux idées reçues sur les causes du paludisme, ce ne sont ni les mangues ni le lait caillé qui le transmettent.
« Il n’y a pas de paludisme sans piqure de moustiques, il faut dormir sous une moustiquaire » insiste Dr Kankalabé.
Djénabou Diallo
Tel : 628 28 67 44
