La Guinée à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce mardi 1er mai, la fête internationale des travailleurs.
C’est au palais du peuple, à Conakry que le premier ministre Mamady Youla a présidé la cérémonie en présence de représentants de plusieurs centrales syndicales qui ont procédé au traditionnel défilé avant de présenter leur cahier de doléances.
Le secrétaire général de la CNTG, est revenu sur l’injustice sociale qui règne en Guinée avant de formuler son vœu.
« L’inter centrale voudrait que les structures mises en place pour réguler, voire anticiper les conflits soient effectivement fonctionnels à tous les niveaux. Je prends par exemple le conseil national du dialogue social qui n’est toujours pas opérationnel depuis sa création en 2015» a fait remarquer Amadou Diallo
Le secrétaire général de l’USTG a quant à lui, fait plusieurs demandes notamment la hausse du SMIG.
«le traitement définitif du dossier des agents recrutés de la fonction publique qui n’a que trop duré; la création avant fin juillet 2018 du tribunal administratif; le paiement des pensions des retraités au même moment que le salaire des actifs; ouverture immédiate des négociations entre les directions et les syndicats dans les entreprises privées, mixtes et parapubliques suite au protocole d’accord du 9 octobre 2017 ; la protection du consommateur guinéens par des mesures de surveillance des produits mis sur le marché ; L’arrêt des licenciements abusifs au niveau des entreprises, sociétés privées et parapubliques, le paiement des pensions des retraités, l’accélération de la reprise des entreprises fermées entre , la révision à la hausse du SMIG de 440 000 FG à 1 200 000FG » a déclaré Louis Bemba Soumah.
Le Syndicat Libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) n’était pas invité à cette fete. Malgré tout, son secrétaire général Aboubacar Soumah a pris part à la cérémonie où il a été empêché de serrer la main au premier ministre.
Nènè Aissatou Baldé
