Après six ans d’arrêt, l’usine Rusal Friguia a été relancée hier mercredi 201 juin 2018 par le président de la République.
Certes, la joie est immense quand on sait combien cette fermeture a négativement affecté les citoyens de la cité jadis appelé « Petit Paris », mais beaucoup reste à faire.
C’est pourquoi dans un post publié sur sa page facebook, Mme Soumah née Aissata Sylla, membre active de la société civile, a attiré l’attention du chef de l’Etat.
Lisez !
Chers guinéens, Chers Friakas
Le jour tant attendu est en fin présent, c’est le moment pour moi malgré la distance et en tant qu’actrice de la Société Civile de FRIA, de remercier le Président de la République, son Premier ministre actuel, le Directeur national des impots, les journalistes, toutes les personnes de bonne volonté, ONG et associations qui ont soutenu les travailleurs pendant la crise, les autorités locales, la population de fria et surtout les travailleurs qui se sont sacrifiés nuit et jour pour la renaissance de cette cité.
C’est aussi le moment d’attirer l’attention du Président de la République sur le statut actuel des travailleurs et des injustices qui règnent au sein de cette unité productrice.
Nous sommes contents de voir ce jour mais franchement l’espoir nous manque quant aux traitements des travailleurs et à la réhabilitation de certains travailleurs dans leurs droits.
Il faut noter que :
– il n’y a plus de syndicats
– certains travailleurs sont toujours en ville sous prétexte qu’ils ne sont pas à Fria et leurs bureaux sont occupés par d’autres ( par la complicité de leurs confrères ) ,
– les étrangers sont plus favorisés que les natifs de FRIA en matière d’embauche
– les règlements de comptes ( deux travailleurs ont été expulsés de l’usine en plein formation sous prétexte que ce sont eux qui avaient garé la locomotive au port au début de la grève )
– Que devient le sort des syndicalistes et des travailleurs qui sont sur la liste noire?
– A quand les travailleurs quitteront la sous-traitance SINTA pour Rusal /Friguia ? …..
Tous ceux-ci nous poussent à réfléchir et de conclure que nous sommes loin de la réalité.
Nous sollicitons très humblement l’implication du Président et de son gouvernement pour mettre fin à ces injustices pour que la quiétude revienne dans la cité.
Aissata Sylla