De 8000 fg, le prix du carburant se retrouve à 10 000fg depuis le week-end dernier. Une situation dénoncée par tous les citoyens notamment ceux de la capitale qui manifestent leur colère à travers des barricades érigées sur les routes principales.
La manifestation de colère des habitants de Conakry impacte négativement le secteur du transport. C’est le cas du trajet Fria-Conakry qui connait une paralysie depuis hier mardi.
Ce mercredi matin, la gare routière présente un autre visage, tous les véhicules sont immobiles et les chauffeurs rodent autour.
« On a reçu l’appel de notre syndicat depuis Conakry , c’est ce qui nous a empêché de travailler aujourd’hui. La fédération nous dit qu’il y’a la grève à Conakry donc de ne pas du tout faire bouger les véhicules, il y a même certains de nos amis qui ont quitté Fria à 5 heures du matin mais ils sont bloqués à Dubréka. D’autres ont vu leurs véhicules endommagés… Donc on s’est dit de rester là à attendre le signal du syndicat » explique le chaffeur Ousmane Yaffoï.
Cet arrêt n’est pas sans conséquences sur les usagers mais les chauffeurs se disent obligés de respecter les ordres de leur hiérarchie.
« Malgré que la situation soit difficile, nous ne pouvons rien que de patienter jusqu’à ce que les choses se stabilisent car nous ne pouvons pas aussi dépasser nos supérieurs parce que d’habitude avant de faire monter le prix du carburant, on les impliquait, mais cette fois si c’est le contraire » signale Fodé Camara, un autre chauffeur.
Les usagers prennent leur mal en patience car disent-ils, le combat mené va dans l’intérêt de tous.
Oumou Hawa Kanté pour friaguinee.net
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