Contrairement aux jours précédents, la ville de Fria a emboîté le pas à certaines villes du pays ce Mardi 10 juillet 2018.
La grève déclenchée par l’intersyndicale CNTG-USTG pour protester contre la hausse du prix du carburant à la pompe, est largement suivie dans la cité de l’alumine.
De la préfecture, à la commune, en passant par les hôpitaux et les banques, le constat est patent.
A la préfecture, le préfet et ses secrétaires généraux sont présents parce que disent-ils, ils sont des commis de l’Etat.
Les portes des différentes directions préfectorales sont ouvertes mais aucun travailleur n’est à la tâche, ils sont tous assis soit devant le bureau ou sous des arbres.
A la mairie, toutes les portes sont fermées, même la secrétaire générale dont le logement est contigu à la mairie, n’est pas présente. Dans les deux principaux hôpitaux, le service minimum est assuré par certains agents. Toutes les banques ont répondu à l’appel de la frange dissidente de la FESABAG, elles sont toutes restées fermées ce mardi.
A rappeler que cette grève perlée de trois jours doit prendre fin demain mercredi. Toute fois si rien n’est fait jusqu’à ce jour, le syndicat menace de déclencher une grève générale illimitée.
Fatoumata Camara
Tel : 622 66 80 51