A l’appel des forces sociales de Guinée, des manifestations se sont poursuivies ce lundi 16 juillet 2018, dans la capitale et à l’intérieur du pays, pour exiger la baisse du prix du carburant au prix initial de 8000 fg.
Dans la cité de l’alumine, c’est une journée ville morte qui est observée.
Au marché central, les boutiques, les pharmacies et les grands magasins sont fermés.
A la gare routière les véhicules à destinations différentes sont tous stationnés.
Tandis qu’une partie de l’administration, notamment la mairie reste fermée, les banques elles, fonctionnent normalement.
Si les citoyens ne se plaignent pas de la fermeture partielle de l’administration et l’arrêt des véhicules de transport, cependant, la paralysie du commerce les impacte négativement.
« Je suis venu acheter une radio, je viens du village de Yentéry mais je ne savais pas qu’il y a une grève en ville ici. Le gouvernement doit tout faire pour résoudre ce problème sinon nous allons souffrir » déplore Fodé Moussa Soumah.
« Mon enfant est couché malade depuis hier, je suis venu acheter les médicaments pour lui mais tout est fermé, je ne sais pas quoi faire parce que je n’ai pas les moyens pour son hospitalisation >> se lamente Fanta Condé assise devant une pharmacie.
Pendant que la situation devient de plus en plus inquiétante, le gouvernement semble ne pas vouloir lâcher prise au grand dam de la population guinéenne.
Mohamed Kolya Bangoura pour friaguinee.net
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